Dissertation : Y a-t-im un mal absolu ?
Dissertation : Dissertation : Y a-t-im un mal absolu ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hibon Laura • 14 Novembre 2018 • Dissertation • 845 Mots (4 Pages) • 1 069 Vues
CORRECTION DISSERTATION :
« Y A-T-Il UN MAL ABSOLU ? »
Attentes :
- le mal absolu veut juste dire que c’est un mal extrême, le pire des maux. Ne pas s’enfermer dans la relativité du mal. Est-ce qu’il y a un mal qui peut être considéré comme le pire des maux ?
- Est-ce que le mal est comparable ? Concurrence des mémoires : la Shoa pire que le génocide du Rwanda ?
- Le terme d’absolu est-il le terme adéquat ? N’est-ce pas une manière de supposer un principe du mal ?
- Absolu n’est pas quelque chose d’abstrait !!!
- Comment fonctionne le mal absolu ? Est-ce le sadisme ?
- Est-ce qu’il y a de l’irreprésentable, de l’incompréhensible dans le mal ?
- Le mal est absolu quand il est incompréhensible et complètement inutile et sans raison. (ex : la justification du mal par Eichmann : il fallait le faire // la création d’hommes inutiles (dans les camps) sans raison…)
- Il allait passer par le langage :
* absolu par rapport à comparable (un mal est-il pire que d’autres ?)
* absolu par rapport à la commensurabilité (compréhensible ou non ?)
* Il fallait dire que le mal absolu est un cas unique.
PROBLEMATIQUE : L’absolu est-il un bon outil pour penser le mal, ou ne comporte-t’il pas le risque d’essentialiser le mal ou de faire taire les hommes ? (d’imposer le silence : « ne plus écrire de poème après la Shoa »).
Deux écueils lié à la considération du mal absolu à développer dans la copie :
- le relativisme du mal ;
- essentialiser le mal.
REMARQUES SUR LES COPIES :
- confusion des degrés du mal avec le mal absolu.
- A. Arendt n’a pas récusé l’idée de mal absolu : il existe dans la banalité et la radicalité du mal. Il y a de l’incompréhension du mal dans les deux cas ! Mécanisme de la création d’hommes inutiles + détournement pervers de la morale qui pouvait être le trait du mal absolu.
I] Le mal absolu : un défi pour la métaphysique :
Tensions entre l’idée d’un mal absolu et la conception de la métaphysique qui dit que le mal n’est pas (il n’a pas d’être, d’essence mais seulement une existence).
Leibniz, Platon, Saint Augustin : si le mal est une erreur que l’on corrige, s’il n’y a pas de volonté de faire le mal, que faire alors de l’idée d’un mal absolu ?
Spinoza vient s’opposer par son éthique à cette idée mais va finalement reconduire le mal à une action mauvaise et donc reconduire le mal absolu à un acte. Chez Hegel, il n’y a pas de place pour quelque chose qui n’a pas de sens : la volonté de faire le mal est présente. Pas de possibilité de mal absolue.
La métaphysique ne peut pas justifier le mal. Que fait-elle pour appréhender ce mal ? Qu’est ce qu’une philosophie à prétention métaphysique qui dit avoir à faire à quelque chose qu’elle ne comprend pas ?
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