Suis-je ce que mon passé à fait de moi?
Dissertation : Suis-je ce que mon passé à fait de moi?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar teablh • 26 Avril 2017 • Dissertation • 930 Mots (4 Pages) • 3 405 Vues
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Suis-je ce que mon passé a fait de moi?
Le temps n’est pas un cadre fixe. D’abord parce qu’il entraine notre vieillissement et notre mort et parce que son rythme ne s’ajustera pas en fonction de nos attentes, on le jugera soit trop lent, soit trop rapide. Afin de mieux comprendre ce sujet nous allons en faire son analyse: Suis-je ce que mon passé a fait de moi? Si je suis ce que mon passé a fait de moi, alors mon passé détermine mon avenir et je suis condamnée à rester la même personne que j’ai été sans possibilité de me réinventer. Dans ce cas, quelle liberté me reste t-il? Mais, si je ne suis pas ce que mon passé a fait de moi, alors comment suis-je ce que je suis, qui je suis? Comment définir mon identité et me distinguer comme un être unique avec sa propre histoire?
Ici, notre passé semble être un poids, une fatalité nous empêchant d’avancer et d’évoluer, nous confrontant à vivre dans la nostalgie de nos souvenirs…
Nous verrons d’abord que je suis ce que mon passé a fait de moi et qu’il me constitue ainsi que mon identité. Dans une seconde partie, nous verrons que le passé ne fait pas de moi son prisonnier: il m’aide à avancer, à évoluer.
Tout d’abord, nous pouvons développer l’idée que c’est parce que j’ai un passé que je suis qui je suis, et que donc mon identité repose sur celui-ci. C’est grâce à lui que je sais qui je suis: une seule personne: je suis moi et personne d’autre. C’est par cette identité qu’on peut me dire responsable ou éventuellement coupable. Cette conscience de soi repose sur notre passé car je prends conscience de moi lors de mon enfance, donc la conscience de soi, d’être une unité dans le monde loge dans la mémoire, ma mémoire. C’est par la mémoire que je sais que je suis et qui je suis et que je le demeure.
Le passé, c’est également des souvenirs, qui peuvent supposer nostalgie, regrets, remords etc… Mon identité se crée, se constitue au fur et à mesure des événements, des rencontres faites dans mon passé, c’est eux qui nourrissent mon histoire et qui ont un impact sur la personne que je suis devenue et ce que je tend à devenir.
Je suis donc ce que mon passé a fait de moi car, sans passé ni mémoire je ne suis pas, et je ne peux devenir car je suis dépourvu de repères.
Néanmoins, le sujet étant « Suis-je ce que mon passé a fait de moi? » et non « Suis-je ce que j’ai fait de mon passé? » suggère une certaine passivité de notre part. Cela veut-il dire que nous subissons plutôt que de choisir? Que nous serions victime et prisonniers de nous-même et de notre passé?
Toutefois, nous restons des êtres humains, libres. Nous restons libres,peut importe notre passé, nous gardons la capacité à nous redéfinir malgré les déterminismes qui nous pèsent.
Nous sommes toujours en position d’exprimer notre liberté car d’après Sartre « nous sommes condamnés à être libres » c’est à dire que même au pied du mur je suis condamné a être libre, je peux a tout moment prendre des décisions et aller a l’encontre de ce qui me détermine. Il n’est pas question de faire comme si nous n’avions pas de passé et de le renier mais de l’assimiler afin d’en faire une force, notre force pour avancer. C’est à moi de l’accepter comme étant passé. Bien sûr, il est pilier de notre personnalité, néanmoins nous n’en sommes pas prisonniers car il ne tient qu’à nous même de choisir ce que nous en faisons. C’est en l’intégrant, et le rangeant dans mon histoire comme une connaissance de moi même que je m’en libère.
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