Les sables bitumineux seront-ils réellement bénéfiques pour le futur?

Les sables bitumineux seront-ils réellement bénéfiques pour le futur?

Enquête collaborative sur l’exploitation et la transportation des sables bitumineux.

De nos jours, l’exploitation des sables bitumineux en Alberta est de plus en plus importante et vise à subvenir aux  besoins journaliers des gens en pétrole. Cette exploitation s’avère toutefois très nuisible pour l’environnement. Pour identifier les impacts environnementaux engendrés par l’extraction de ce qu’on appelle couramment l’or noir, trois aspects entourant les sables bitumineux seront analysés. En premier lieu, la rivière Athabasca est polluée par des substances toxiques suite à l’extraction de l’or noir et en deuxième lieu, le réchauffement climatique est amplifié en raison des gaz à effets de serre généré par les sables bitumineux. Finalement, tous les grands projets d’exploitations des sables bitumineux sont soumis à d’importantes évaluations environnementales afin d’être approuvés.

D’abord, des tests environnementaux ont été faits pour finalement comprendre que les traitements des sables bitumineux rejetaient des substances toxiques dans la rivière Athabasca. En effet, selon le site web Divest McGill, plusieurs substances comme le mercure, l’hydrocarbure aromatiques polycycliques et plusieurs autres puissants polluants atmosphériques sont rejetées dans la rivière.^[1] La totalité de ces contaminants ont de grandes répercussions sur la santé des habitants de Fort Chipewya qui consomment les poissons de cette rivière et les animaux environnants. Le taux de cancer de cette communauté aurait augmenté de 30 % depuis 12 ans.^[2] De plus, les cancers généralement développés dans cette communauté sont des cancers très rares tels que le sarcome des tissus mous. Le sarcome des tissus mous est un cancer causé par l’exposition à plusieurs produits chimiques comme le chlorophénol, la dioxine et le chlorure de vinyle. Après ces embarrassantes statistiques, des questions sur l’inoffensivité de l’extraction de ces sables bitumineux se posent.  

Ensuite, même si les sables bitumineux albertains représentent aujourd’hui le plus grand projet d’investissement mondial, ils émettent également beaucoup de gaz à effet de serre. Cette augmentation amplifie le réchauffement climatique qui est déjà à un stade critique. Par exemple, la fonte des glaciers est un problème découlant du réchauffement climatique qui causera de sévères inondations dans un futur proche. Selon Green Peace, l’exploitation de ces sables ne serait pas qu’un problème environnemental canadien, mais plutôt un problème à l’échelle planétaire. Si l’extraction de ces sables continue à grossir, en 2020, l’organisme prévoit qu’ils émettront plus de GES que des pays comme l’Autriche, le Portugal, l’Irlande, le Danemark et même la Belgique, un pays dépassant les dix millions d’habitants.^[3] Au moment actuel, les sites d’exploitation surpassent déjà certains pays européens comme la Lituanie et l’Estonie pour l’émission de GES. Le Canada ne diffuse pas les données complètes concernant les émissions de gaz qu’ils émettent puisqu’il oublie de considérer la destruction des tourbières ainsi que la dévastation causée par les forages gaziers. Ces phénomènes viennent fausser les données. Bref, les sables bitumineux demandent tellement d’énergie à nettoyer qu’ils font partie de la classe des pétroles les plus polluants de la terre en émission de gaz à effet de serre.

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