Rhétorique, susciter la joie et l'espoir
Discours : Rhétorique, susciter la joie et l'espoir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lulu78660 • 8 Mars 2021 • Discours • 771 Mots (4 Pages) • 385 Vues
- Description de la liesse populaire à l’annonce soudaine de l’éradication du COVID et de la fin des restrictions sanitaires.
Les jours les plus marquants, ceux dont l’histoire se souvient, ceux qui sont retranscrits dans les livres et les multiples manuels scolaires, ces jours-là ne sont en réalité que quelques grains de sables aux milieux d’un désert. Mais leur brillance étincelante les distingue des autres jours. Ce jour-là était l’un d’entre eux. Le 25 mai 2023, cela faisait plus de trois années que le COVID, un virus contagieux et dangereux menaçait la population à chaque instant. Ainsi, le jeudi soir était devenu un rituel pour chaque citoyen français, on s’asseyait dans son salon, sa cuisine, ou sa petite chambre étudiante afin de s’installer devant la télévision. En effet, chaque jeudi, le premier ministre ainsi que le ministre de la santé effectuaient une conférence de presse afin de débattre sur la situation sanitaire, les progrès, mais aussi pour annoncer de bonnes ou mauvaises nouvelles. Ceux qui ne pouvaient se permettre cela se débrouillait pour allumer la radio ou suivre ce rendez-vous hebdomadaire depuis un smartphone.
Mais, ce soir-là, le rendez–vous fut différent. Au bout de trois années mouvementées, où confinements et déconfinements se succédèrent, ce jeudi 25 mai 2023 à 18 heures, se fut le président de la république en personne qui annonça, ce que tous attendaient depuis de longs mois, la fin du cauchemar, la fin de l’épidémie ! En effet, le pays entier avait été vacciné avec succès et le peuple pouvait enfin laisser tomber le masque ! Les gestes barrières, le gel, les masques s’en étaient derrière nous. Mais, le plus marquant ce soir-là ne fut pas l’annonce présidentielle en elle-même, mais, ce fut les réactions des citoyens français. Ce 25 mai là, la France était en fête. Les cris de joies retentirent toute la soirée, comme si la France avait gagné l’impossible. Cette célébration fut si immense qu’elle ne pouvait être comparée à la victoire de la seconde guerre mondiale, ni même de la coupe du monde. Car, en effet, durant toutes ses années on se battait contre l’impossible, l’invisible. On ne l’avait pas vu venir, mais, une fois installer, on ne voyait plus la fin. Et pourtant, ce jour-là, la fin du malheur était belle et bien là.
On n’avait jamais vu cela. Pas de haine, pas de bagarres, pas de débordement ni manifestation, seulement la joie et l’espoir dans les yeux de millions de français ce soir de mai. A cet instant, on vit distinctement dans certains logements, l’espoir naissant dans les yeux des parents laissant un avenir sain à leurs enfants, ne craignant pas la mort à chaque instant. Tandis que dans d’autres, on remarquait les étincelles dans les yeux des grands parents, pouvant à nouveaux étreindre leurs enfants et leurs petits-enfants. Les jeunes quant à eux, retrouvèrent instantanément leur liberté volée, leur soif de festivité leur était restituée. Les enfants se réjouissant de pouvoir à nouveaux se toucher, à nouveaux jouer, à nouveaux retourné à l’école sans peur, sans crainte. On allait enfin retrouver une vie faite de sortie, de culture, de sociabilité, de fête, et de famille, tout cela sans limite. Les gens se bousculaient dans les rues déjantés, tout ce que la pandémie leur avait interdit, ils se le permettaient. Dans la rue on distinguait les adolescents satisfait de pouvoir à nouveaux prendre des selfies en distinguant plus nettement le visage de leurs copains. Il y avait aussi les jeunes femmes fières de montrer leurs nouveaux rouges à lèvres. Mais aussi, les étudiants assis en terrasse enfin libérés des quatre mêmes murs qu’ils connaissaient par cœur. Les larmes de joies étaient dans les yeux de chacun, la liberté, cette valeur républicaine qui nous avait été volée, était enfin retrouvée. Les embrassades furent multiples et mêmes innombrables ce jour-là. Les plus âgés nous épatèrent aussi en faisant la fête jusqu’au petit matin.
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