Peut-on se connaître soi-même?
Dissertation : Peut-on se connaître soi-même?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carlaG • 22 Mars 2017 • Dissertation • 1 010 Mots (5 Pages) • 1 039 Vues
Carla Gonzalez Philosophie
Il est généralement admis que nous nous connaissons nous même mieux que quiconque car l’on a nos propres pensées, nos propres goûts, notre propre identité au cours du temps. La conscience de soi mène à la connaissance de soi. Lorsque l’on a conscience de quelque chose, on constate ou on se rend compte de l'existence de cette chose. Il y a deux sens de conscience : psychologique c’est-à-dire l’ensemble des phénomènes de la vie intérieure, c’est la connaissance qu’a l’Homme de ses pensées de ses sentiments de ses actes. Et la conscience morale qui est la faculté de juger du bien et du mal. En revanche la connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences. Or parfois il arrive que l’on n’ait pas conscience de tous nos actes. En ce sens peut-on se connaitre soi-même ? Nous analyserons le fait que l’on a conscience de nous-même et de ce que l’on est puis que l’on a partiellement conscience de nous et enfin nous étudierons qu’autrui permet de nous connaître.
Premièrement, « Je pense donc je suis » je pense, donc j’existe en tant que chose pensante, c’est-à-dire que j’ai conscience de moi, je peux me penser comme un objet. Descartes avance ce raisonnement et montre que parce que l’on pense nous nous connaissons. Donc la conscience de soi mène à la connaissance de soi, je peux me connaitre de façon objective. Je peux affirmer que je me connais car mon corps se manifeste à moi par la respiration, la sensation des habits ainsi que les battements de mon cœur. De plus, la mémoire joue un rôle central dans mon identité personnelle par exemple je me souviens de mon neuvième anniversaire donc cela prouve que je me connais car je me rappelle de mon passé. Nous pouvons rajouter que l’on se connait nous-même car nous avons conscience de nos vices de nos défauts et que nous montrons que ce l’on veut aux autres. Par exemple, si je suis très émue je peux le cacher et faire croire aux autres que tout va bien ou bien si j’ai conscience d’avoir un gros défaut je peux le garder en moi afin que les autres ne le sachent pas. Les personnes névrosés atteintes de phobies par exemple ont conscience de cela elles se connaissent très bien elles ont conscience d’être malade et en souffre alors nous pouvons dire que le sujet se connait parfaitement. En somme, je peux me connaître et je suis le mieux placé pour le faire car autrui ne peut avoir accès à mes pensées personnelles, mes souvenirs, mes secrets, mes défauts.
Dans une seconde partie, nous pouvons avancer que l’on se connait que partiellement. Les actes manqués c’est-à-dire des actes ou conduites tel que le lapsus ou perte d’objets dû apparemment à l’inattention où à la négligence sont un exemple pour illustrer le fait que l’on ne connait pas une partie de nous, qu’une partie de nous est étrangère. Nous possédons tous des désirs cachés qui peuvent se révéler dans les rêves. Pour Freud « le rêve est la voie royale de l’inconscient » l’inconscient se défini par l’influence qu’a la société ou le milieu social dans lequel on a été élevé sur nos habitudes, notre comportement notre façon de voir le monde. Alors nous ne contrôlons pas toutes nos pensées. Du moment où l’on possède des pensées inconscientes on échappe à notre connaissance. La psychanalyse prouve cela. Or, même si l’inconscient nous empêche de nous connaître en totalité il est possible de mieux se connaître en faisant des démarches. Un autre exemple pour montrer que l’on ne se connait pas totalement est le cas où nous sommes anxieux sans en connaître la raison. De plus, les personnes souffrant de schizophrénie n’ont pas conscience d’être malade elles ne le savent pas en ce sens elle ne se connaissent pas entièrement. Nous pouvons aussi ajouter que l’on ne peut se connaitre entièrement car nous n’avons pas une vision objective de nous-même mais subjective. Nous ne sommes pas impartiaux avec nous-même alors autrui est-il mieux placé pour se connaître soi-même ?
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