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Le progrès technique peut-il rendre l'homme heureux ?

Dissertation : Le progrès technique peut-il rendre l'homme heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2013  •  Dissertation  •  1 787 Mots (8 Pages)  •  25 256 Vues

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La technique est une manière de procéder, un moyen destiné à produire des résultats jugés utiles. La technique à deux sens. Cela peut être l’ensemble des outils, machines, procédés mis au point par l’homme dans le but d’accomplir ses fins, mais aussi un mode de rapport des sociétés modernes à la nature et à elles mêmes, reposant sur la connaissance scientifique. La technique est la pratique fondée sur le savoir scientifique. On parle de techno-science.

La paléontologie nous apprend que la technique fait partie de la structure biologique de l’homme. Elle correspond à une organisation corporelle commençant par la bipédie. Celle-ci entraine la libération de la main, qui à son tour entraine la libération du cerveau.

L’homme va donc utiliser sa main comme outil, et un outil à faire et à utiliser des outils. Il va multiplier les pouvoirs de sa main, la prolonger en inventant de nombreux outils. La technique est bien ici dans le prolongement de l’homme. Et on voit bien, tout au long de l’histoire de l’humanité que celle-ci est jalonné de moment important comme l’invention de l’agriculture, de l’écriture, ou encore de la machine à vapeur, des inventions...

Dissertation de Philosophie

Sujet : Le progrès technique peut-il rendre l’homme heureux ?

Notes :

-En bref :

I) Amélioration de nos conditions de vie et de notre confort grâce à la technique.

II)Le progrès technique comme source de déplaisir et de malheur.

III) Le progrès technique signifie-t-il destruction totale de l’humanité et de son environnement ?

-Philosophes/Ecrivains/Scientifiques cités : Épicure, Pascal, Rousseau, Einstein.

- A voir également : site de l’INED (Institut National Etudes Démographique)

Depuis le milieu du XVIIIème siècle, les progrès techniques réalisés par l’homme ont été considérables. On peut notamment citer l’invention de la machine à vapeur par l’écossais James Watt à la fin du XVIIIème siècle ou encore les prémices de l’aviation à la toute fin du XIXème siècle. Néanmoins, nous sommes forcés de constater, que malgré ces divers progrès techniques, nous sommes loin d’être tous heureux. Sommes-nous alors plus proches du bonheur que les générations antérieures ? Ainsi, le progrès technique peut-il rendre l’homme heureux ? D’un point de vue philosophique, on peut faire correspondre le bonheur avec un état de satisfaction idéale, la plénitude de l’existence, qui se confond avec le terme d’ataraxie pour de nombreux philosophes comme Épicure. Dès lors, le bonheur dépend-t-il vraiment de la technique ? Par ailleurs, on définit généralement le progrès technique comme l’évolution de l’ensemble des méthodes, outils, machines et savoir-faire permettant à l’homme de transformer son existence. Mais pour autant, transformer son existence signifie-t-il toujours améliorer son existence ? De plus, l’homme peut-il simplement se passer du progrès technique ? Le maîtrise-t-il encore ?

Malgré tout ce qu’on lui doit, la technique aujourd’hui fait peur, comme l’attestent les problèmes éthiques soulevés par le clonage. Mais cette crainte est-elle justifiée ? C’est en tout cas la nature même de l’homme que la technique interroge.

La technophobie a aujourd’hui le vent en poupe. Quelques mots suffisent, OGM, énergie nucléaire, clonage ou nanotechnologies, pour que l’échine se hérisse et que la peur du danger technique envahisse chacun. La technique est accusée de tous les maux : elle rompt les équilibres naturels et menace l’environnement, elle est aux mains d’une sphère marchande sans scrupule, quand elle ne dégrade pas le lien social… Et de dénoncer pêle-mêle Internet ou les jeux vidéo qui font de leurs utilisateurs des autistes, le lobby des industries pharmaceutiques ou les déchets toxiques. La technique, on l’aura compris, n’est pas vraiment en odeur de sainteté. Et pourtant, dans le même temps, les consommateurs se ruent en masse vers les dernières innovations, avides de gadgets plus ou moins utiles. Tel le téléphone portable qui comme un couteau suisse cumule toutes les fonctions, appareil photo, lecteur de musique ou de vidéo voire lampe torche. Technophobes et technolâtres à la fois

Il est généralement admis que la technique améliore l’homme puisqu’elle au fondement de ses conditions de vie.

Cependant, cette réponse peut être considérée comme assez matérialiste (la vie serait basée sur une production illimitée d’objets).

N’y a-t-il pas d’autres formes d’amélioration que ce soit sur un plan corporel et bien sûr moral ? Cette question invite à tenir compte des relations que l’homme entretient avec la technique. Peut-on penser l’homme sans la technique ? Et , quelle part de l’homme la technique peut-elle modifier ?

L’homme malgré les apports techniques n’est-il pas resté le même ? La quête du bien ne doit-elle pas prévaloir sur l’aspect purement matériel de la technique ?

Il s’agit ici de savoir si, dans le meilleur des cas, l’homme peut disposer de la technique pour s’élever ou s’il doit compter que sur ses propres forces intérieures ?

L’enjeu de cette question est universel car il touche à la question même du Bien qui préoccupe tous les hommes.

Nous considérerons l’homme comme un être qui tend de manière innée à devenir bon. Et, même si des disparités existent entre les hommes, s’il y a de profondes différences entre ceux qui cherchent à s’élever et ceux qui restent assez passifs, il n’en reste pas moins qu’ils sont toujours acteurs de leur vie et qu’ils tendent malgré tout, dans leur ensemble, à s’améliorer.

Essayons de voir dans quelle mesure la

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