Le développement des sciences et des techniques contribue-t-il au bonheur de l'être humain?
Dissertation : Le développement des sciences et des techniques contribue-t-il au bonheur de l'être humain?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kim Ross • 7 Mars 2017 • Dissertation • 1 484 Mots (6 Pages) • 1 551 Vues
Depuis quelque temps déjà, on se rend compte qu’il y a un développement dans la science et la technique. Ainsi, dans Le Devoir, une nouvelle est publiée disant qu’il aurait un constituant de la vie dans une comète. Dans cette nouvelle, on pouvait y lire que selon des chercheurs, les molécules qui est nécessaire à créer la vie auraient vu le jour dans l’espace, plus exactement sur les comètes. Lorsqu’elle s’échoua sur la terre, les comètes auraient répandu les fameuses molécules. Une équipe française aurait ajouté un nouvel argument pour cette hypothèse en découvrant que dans une comète produite en laboratoire la présence de riboses, l’un des trois constituants du matériel génétique des organismes vivants.[1] Ce nouveau mérite de faire soulever la question, à laquelle je me propose de répondre : Le développement des sciences et des techniques contribue-t-il au bonheur de l’être humain ?
Pour y répondre, je vais me pencher sur ce que deux philosophes ont à dire à propos de cette question. Ainsi, je vais en premier lieu montrer que l’idéalisme de Descartes suggère que le développement des sciences et des techniques est effectivement une contribution du bonheur de l’être humain, l’empirisme suggère au contraire la science et la techniques n’est pas une contribution au bonheur de l’être humain; j’aborderais ensuite ce qu’implique pour la pensée et l’action de chacune de ces deux conceptions puis, j’essayerais de souligner la thèse de Descartes dois selon moi être mise en valeur étant donné le jugement subjectif de ce que l’on pense chacun.
René Descartes est né le 31 mars 1596, à La Haye, en Touraine, en France. Ville renommée de son nom en son honneur en 1967. Il est le concepteur du plan cartésien et en science, il a découvert la loi de réfraction. Descartes a eu la réflexion suivante : « Il y a quelque temps que je me suis aperçue que, dès mes premières années, j’avais reçu quantité de fausse opinion pour véritable (…). (C’est pour cela qu’il me faut) commencer tout de nouveau depuis les fondements. (Descartes, Méditations, AT, IX, 13.) Vue d
Vu point ontologique, Descartes est idéaliste : toutes les théories qui considèrent la nature sont ultimes de la réalité reposant sur l’esprit. Cette théorie soulève le fait que la seule réalité à laquelle l’être humain a accès soit déterminée par la façon dont elle est représentée par celui-ci. Descartes à tendance à croire que la preuve stricte que la nature repose sur l’esprit est évidente par elle-même et que l’existence se passe de toute preuve matérielle. Bien qu’il pense qu’il peut avoir un Dieu trompeur, il finit par se dire que le Dieu trompeur peut le tromper tant qu’il voudra, il ne saura jamais faire quelque chose que Descartes est, aussi longtemps que Descartes pensera être quelque chose. Après plusieurs considérations, il est toujours dans l’impasse de savoir s’il peut se fier à ce qu’il pense ou non. Vient alors la réflexion suivante : il doit avoir dans la cause, une chose tout autant de réalité que dans l’idée de ce que cette chose représente. Puisqu’il vient au fait que, si nous supposons qu’il se trouve quelque chose dans l’idée, qui ne se rencontre pas dans sa cause, il faut donc qu’elle tienne du néant. Pour lui, de par le cogito, l’être humain, est un être pensant et libre qui a la responsabilité de développer ses connaissances pour accéder à la liberté pour vivre dans le bien.
Jean-Jacques Rousseau est né en 1712 à Genève, en Suisse. À cette époque, vient le siècle des lumières – que Descartes n’a pas connu-. Le siècle à rôle prépondérant de la raison dans tous les domaines de la connaissance. Une grande foi dans le développement des sciences et des techniques. On pouvait y constater que le siècle s’accélère, on croit que les nouvelles connaissances et techniques vont assurer le progrès de l’humanité et le bonheur de tous. En t’autre la satisfaction de nos besoins et le progrès moral.
D’un point de vue ontologique, Rousseau est empiriste : considère que l’origine de toutes connaissances humaines ne provient que de l’expérience sensible, de l’observation. Ainsi, les sens sont la source des connaissances, une accumulation d’observations et de faits mesurables. Pour Rousseau, plus l’être humain sera en rapport avec l’expérience sensible, plus sa raison se développera. Voilà pourquoi il ne s’agit pas seulement de laisser le temps faire les choses, mais il faudra provoquer le développement du jugement concret par le travail, qui est primordial. La liberté de choisir de se fier à son instinct ou non. Elle permet de définir l’être humain, être libre de modifier sa nature. Il est libre au sens où il ne dépend de personne et peut mener seul une vie indépendante. Comme les animaux ont un instinct de conservation et cherchent à satisfaire leurs besoins fondamentaux, l’être humain possède un amour de soi : il se charge lui-même de la satisfaction de ses besoins instinctifs. Il est heureux et satisfait de son sort, ne désirant pas ce qui appartient à l’autre. Puisqu’il n’est pas encore sous l’emprise de désirs qui le rendent de plus en plus jaloux de ses pairs au fur et à mesure que la civilisation progressera. Il peut même en venir au sentiment de pitié à leur égard, il pourra être sensible au sentiment de ses congénères et ressentir une certaine pitié envers eux. La perfectibilité conduit à rechercher constamment de nouvelles solutions aux problèmes que l’être humain rencontre, éloignant la réponse instinctive des animaux. Cette quête constitue le moteur qui fera passer l’être humain de l’état naturel à la civilisation. Afin de résister aux changements menaçant sa survie, l’être humain a dû misé sur sa capacité d’adaptation, se regrouper pour survivre. Rousseau ne croit pas que les sciences et les techniques soient un facteur de progrès.
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