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Le bonheur cas

Dissertation : Le bonheur cas. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2016  •  Dissertation  •  857 Mots (4 Pages)  •  839 Vues

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Le texte que nous étudions est un texte d’Aristote. Ce texte parle de l’accès au bonheur. Ici le bonheur est mis en relation avec l’amusement. Dès le début du texte nous comprenons que la thèse de l’auteur qui est le bonheur ne consiste pas en l’amusement.

Pour compléter sa thèse nous allons nous poser la question suivante qu’est ce que le bonheur ?

Pour répondre à la problématique nous allons dans un premier temps voir en quoi l’amusement n’est pas le bonheur et dans un deuxième temps nous allons voir que l’amusement n’est pas à exclure du bonheur et de sa finalité.

« Le bonheur ne consiste pas dans l’amusement ». Le début de ce texte nous expose clairement la thèse de l’auteur. Qu’est ce que le bonheur? Chacun à une conception différente sur la définition du bonheur. Le bonheur est considéré comme le « souverain bien », c’est à dire la fin suprême de l’existence. Ce mot se compose de "bon" et « heur »: "Heur" signifiant "Etre" soit sentir, vivre, exprimer, et "Bon" quelque chose de bon, de bien. Le bonheur serait une sensation de bien être permanent. C’est une disposition de l’âme qui apporte la paix et la sérénité. Mais pour beaucoup comme Kant, il n’y a aucune définition universelle du bonheur. Mais qu'est ce que l'amusement ? C’est le fait de s'amuser de se distraire. Le bonheur selon l'amusement sont multiples, éphémères, ponctuels. Alors que le bonheur est permanent et continue. L’amusement n’est pas une fin en soi, il n’est qu’une simple distraction, sans suite qui ne permet pas l’accès à un bonheur stable et continu. L’amusement peut s’arrêter, et peut ensuite laisser place à la tristesse ou à la souffrance. Beaucoup essaient de trouver le bonheur en s’amusant, mais les deux mots ont des significations différentes comme nous l’avons vue.

L’emploi répété du mot « absurde » (ligne 1 et 2) montre l’indignation d’Aristote devant cette vision du bonheur. En effet, il aurait bien peu de valeur, si le bonheur se résume à une suite de distractions. Le bonheur est finalement le but, l’idéal de chaque être humain. Le bonheur résulte d’une façon de vivre constante. « On peut dire, en effet, de toutes les choses du monde, qu'on ne les désire jamais que pour une autre chose, excepté toutefois le bonheur », cela revient à dire que chaque chose désirée n'est désiré qu'en tant que moyen , et non comme une fin. Lorsqu’on désire une fois, on sera tenté de vouloir encore plus, donc de désirer : on peut parler d’un cercle vicieux. L’aspiration au bonheur constitue une quête que chaque individu mène de façon personnelle. Ainsi, si le bonheur était mis sur un pied d’égalité avec le plaisir, cela voudrait dire que la quête du bonheur n’est qu’un plaisir éphémère, sans valeur en comparaison avec la représentation du bonheur. Et lorsque Aristote dit: " Mais s'appliquer et se donner de la peine, encore une fois, uniquement pour arriver à s'amuser, cela paraît aussi par trop insensé et par trop puéril" il nous montre que le travail fourni et la peine endurée toute une vie seraient totalement inutile si elles servaient uniquement à assouvir des désirs d'amusement. Cela serait totalement

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