L'utilitarisme, John Stuart Mill

Le bonheur :
bonheur = accorder sa volonté avec celle de Dieu, avec l’ordre du monde ; vivre en harmonie avec la Nature.
« Il vaut mieux changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde. » (Descartes)
Les Stoïciens sont panthéistes (= Dieu partout) : ils suivent Dieu ; Dieu est la Nature.
 il faut changer ses désirs car les lois naturelles sont immuables.
Mais, il faut distinguer :
- la morale de résignation (acceptation passive des événements)  plaintes
- la morale d’acceptation qui prend en considération l’ordre naturel des choses et où l’on demeure actif. Ex : « Si tu perds un ami, ne dis pas que tu l’as perdu mais que tu l’as rendu. » (Epictète)
Pour les Stoïciens, l’Homme est un microcosme, à l’image de l’Univers, et en quelque sorte une partie de Dieu. La morale doit ordonner sa vie comme celle du cosmos.
Celui qui est malheureux, c’est celui qui n’accepte pas le cours des choses.
« Le destin pousse celui qui veut et tire celui qui ne veut pas. » (Sénèque)
On peut être libre et obéir.
Pour atteindre l’ataraxie, il faut se détacher des biens non spirituels ; le monde des objets et celui de certains désirs occupe le vide de notre existence ; l’accumulation des biens matériels ne permet pas de donner un sens à sa vie.
La quête du plaisir est absolument vaine, contrairement aux Epicuriens.
Pour Epictète, les hommes sont malheureux car ils désirent des choses, soit inaccessibles, soit qu’ils risquent de perdre.
Tout est affaire de jugement : ce qui me trouble ce ne sont pas les choses elles-mêmes mais le jugement que je porte sur les choses. 

Découpage texte :  

I- (l.1-l.6)

        a - (l.1- l.3)

        b - (l.3- l.6)

I- (l.6 – l.12)

        a – (l.6- l.10)

         - (l.10– l.12)

III- (l.12- l.18)

        a – (l.12- l.16)

        b – (l.16- l.18)

Thèse: Entrer en quête avec le bonheur signifierait-il s’oublier soi-même ?

Problème: Le sacrifice de soi-même nous permettrait-il d’atteindre le bonheur?

Introduction:

Ce texte est un extrait de l’ouvrage intitulé l’utilitarisme ,écrit par John Stuart Mill, grand philosophe et écrivain anglais de son époque. L’auteur pense que le renoncement et le sacrifice de notre bonheur peut amplifier le bonheur dans le monde.Ce qui viendrait à nous demander si le sacrifice de soi-même nous permettrait-il d’atteindre le bonheur ? Entrer en quête avec le bonheur signifierait s’oublier soi-même. Cela n’est pas possible car en effet, si nous ne pensons pas à nous, il  nous est impossible de chercher notre bonheur propre à nous-même.

 Dans un premier temps, il convient d’aborder la possibilité de vivre sans bonheur pour ensuite nous intéresser à la fin qui succède ce sacrifice de soi-même. Il conviendrait de terminer en abordant la renonciation au bonheur pour soi-même.

Intéressons nous à la possibilité de vivre sans le bonheur. L’auteur affirme que « c’est ce que font involontairement les dix-neuf vingtièmes de l’humanité ». Presque toutes les personnes vivants dans cette humanité vit sans éprouver de satisfaction qui mènerait au bonheur, et elles survivent. Ce qui peut être malheureux. Car Mill soutient l’idée que tous les hommes recherchent le bonheur tout au long de leur vie mais énormément de personnes ne se rendent pas compte qu’ils vivent sans posséder ce bonheur. Mais une personne ne pourra pas tenter de changer certaines choses afin d’acquérir le bonheur si elle ne se rend pas compte qu’elle n’est pas heureuse. Le bonheur est un état de satisfaction, un état d’équilibre entre l’esprit et le corps. Dans ce bonheur, les sentiments d’inquiétudes, d’angoisses ou de peur n’existent pas. En effet, le bonheur est un état dit stable et durable. C’est un privilège d’éprouver du bonheur, d’être tout simplement heureux, mais malheureusement ce privilège même n’est pas accessible à grand nombre de personnes. Mais il y a une raison à cela, nous vivons en nous comparons quotidiennement aux autres personnes qui nous entoure, ce qui diminuera toujours notre satisfaction de nous même et donc nous éloignera du bonheur. Mill affirme qu’en vérité, nous recherchons toujours le bonheur même les personnes qui y renoncent à proprement dit. Nous souhaiterons toujours qu’une seule chose, c’est d’être heureux et de trouver le bonheur sauf que certaines personnes renoncent par elle-même à leur propre bonheur afin de contribuer à celui des autres alors qu’elles souhaiteraient tout de même jouir de ce même bonheur. L’auteur émet l’hypothèse que le seul bonheur de certaines personnes comme « le héro ou le martyr » est de faire du bonheur des autre leur priorité. Nous cherchons tous le bonheur, mais chacun à une façon différente de le chercher et donc de le trouver comme nous l’avons vu avec le héro ou le martyr. Donc finalement, il y a certaines personnesqui peuvent renoncer volontairement à leur bonheur afin de contribuer au bonheur des autres personnes. Mais pourquoi le héro et le martyr se sacrifient-ils au nom d’un « idéal »?

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