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John Stuart Mill

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Par   •  26 Février 2015  •  1 817 Mots (8 Pages)  •  2 338 Vues

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Une vérité est que la nature peut vivre sans l’homme mais l’homme ne peut vivre sans la nature .Le texte présenté est la nature de John Stuart Mill écrit en 1874. John S Mill est un philosophe anglais. Ce texte porte sur le rapport entre La nature et l’art humain. Il en résulte deux productions les productions naturels et les productions humaines qui sont appelées dans ce texte l’Art

. Ce texte pose la problématique suivante l’homme doit-il changer la nature pour son confort ou doit-il simplement la contempler. Pour répondre à cela Mills énonce deux thèses contradictoires, la première thèse soutient que la nature est meilleure que l’art humain. Cette thèse est contredite par la seconde qui soutient que l’art humain est meilleur que la nature. Mais on peut voir à la fin de la démonstration que la vraie thèse soutenue par Mills est que le cours naturel des choses ne peut être érigé comme bon et satisfaisant Dans un premier temps nous allons voir la première thèse de Mills de « si le cours naturel » ligne 1 à « suivre la nature » ligne 10. Dans un second temps, nous allons voir la seconde thèse de « Tout le monde » ligne 11 à « ces forces gigantesques » ligne 23. Dans un troisième temps, nous allons voir la conclusion de cette démonstration de « Tout éloge » ligne 23 à « les atténuer » ligne 26

En premier lieu, nous allons voir la première thèse. En effet au début de ce texte Mills pose la thèse suivante la nature est meilleure que l’art humain. Tout d’abord il dit que la nature est toujours meilleure que l’art avec « Si le cours naturel des choses était bon et satisfaisant toute action serait une ingérence inutile qui ne pouvant améliorer les choses ne pourrait que les rendre pires » Dans cette thèse Mills dit que cela ne sert rien de se servir de l’art humain cela ne fait que déranger et détruire la nature. Par « le cours naturel des choses » il désigne l’ordre du monde que l’homme subit a la naissance : en effet ce qui est considéré comme naturel est ce qui est donné à la naissance mais il énonce également une hypothèse avec le « si » il utilise le conditionnel et « était » qui est de l’imparfait cela montre donc le doute, il n’est pas sûr que la nature soit parfaitement bonne et satisfaisante. Enfin par « bonne et satisfaisante » il réunit les qualités utiles que l’on peut attendre et il est dans son ensemble conforme à ce que l’on peut attendre, donc il est utile et il suffit à satisfaire. Ensuite par « Toute » il entend n’importe quelle action possible et par « ingérence inutile » Mill entend que l’art humain viole la nature, qu’il ne respecte pas son territoire pour une action qui ne sert à rien et qui ne peut donc être justifiée ensuite par «ne pouvant être amélioré » on peut comprendre que en effet la nature étant dite parfaite, la perfection ne peut être améliorée puisqu’elle est censée être parfaite c’est-à-dire n’ayant besoin de rien d’autre que elle-même. Enfin par « rendre pire » cela montre que intervenir sur la nature ne ferait que la rendre encore plus dangereuse pour l’homme en détournant le cours de la nature. Donc dans cette partie Mill fait l’hypothèse que la nature est bonne et satisfaisante telle qu’elle est et que l’homme n’a pas à intervenir dans son cours car cela ne ferait qu’aggraver les choses et la détruire. Ensuite Mills dit que l’on peut utiliser les arts humains seulement dans certains cas seulement quand cela n’est pas prémédité « Ou, si tant est qu’une action puisse être justifiée, ce serait uniquement quand elle obéit directement aux instincts ». La définition de instinct par Larousse est la suivante « Impulsion innée, automatique et invariable qui régit le comportement de tous les individus d'une même espèce. » Cette définition correspond à l’idée que Mills a voulu mettre dans ce mot. De plus il utilise encore une hypothèse avec « ou si tant est que », donc c’est une hypothèse ce n’est pas obligatoire. De plus par « justifiée » cela montre que ce n’est pas condamnable et donc légitime en effet une action faite par instinct et non par intelligence serait innocentée car l’instinct relève de la nature donc du cours naturel des choses. Enfin avec « Si l’artificiel ne vaut pas mieux que le naturel, à quoi servent les arts de la vie ? Il utilise ici un raisonnement déductif de la forme si … alors …Il pose ainsi une question rhétorique pour émettre un

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