Ethique à Eudeme
Étude de cas : Ethique à Eudeme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elouan k • 17 Novembre 2019 • Étude de cas • 979 Mots (4 Pages) • 605 Vues
Depuis l’antiquité les philosophes s’intéressent à la notion de bonheur et à sa définition. Le bonheur
peut se définir comme un état de pleine satisfaction durable ressenti par un individu. Mais le bonheur
est une notion théorique, il ne peut pas avoir de définition fixée car chaque individu peut voir le
bonheur à sa façon. Aristote dans les premiers chapitres de l’Ethique à Eudeme va avant d’exprimer
sa réflexion Aristote va commencer par définir dans les premiers chapitres sa propre définition du
bonheur. En effet dès le chapitre 1 il va se demander si le bonheur est inné , si il est obtenable par
l’action on enfin si il dépend du hasard. Aristote écarte directement l’idée que le bonheur dépend du
hasard car pour lui les Hommes sont les seuls êtres vivant à pouvoir identifier une valeur et surtout
une valeur morale. Ces valeurs deviennent des finalités et chaque Homme devrait donner à sa vie une
direction qui aboutira à une valeur. Il y a donc pour Aristote trois directions, trois finalités, la vertu, le
savoir et le plaisir. Aristote en écartant l’idée que le bonheur est du au hasard soutient ici une
perspective plus exigeante et très optimiste selon laquelle on pourrait inscrire le bonheur dans la
durée. Le vrai bonheur ne tient donc pas à une rencontre heureuse ou à un souvenir heureux mais à la
longévité d’un accomplissent de soi cet accomplissent n’a donc aucun intérêt d’arrêter de guider la
vie de l’individu. L’homme sage ne va pas d’un petit bonheur à un autre il à une vie entière qui
conduit au bonheur.
La question principale n’est donc pas qu’est ce que le bonheur mais plutôt comment l’obtenir. De
cette question en découle plusieurs comme « En quoi consiste t-il ? » ou encore tout simplement
« Existe t-il ? ». Nous essayerons d’y réponde en étudiant le chapitre 4 de l’Ethique à Eudeme par
Aristote.
Aristote pour « dissiper les contestations et les problèmes embarrassants » va dès le début chercher
une définition du bonheur. En effet il pose une alternative le bonheur consiste-t-il en une certaine
disposition morale de chaque individu ou alors en une certaine disposition morale plus à un certain
type d’activité joint à cette disposition.
Pour simplifier, la capacité à être heureux est elle inhérente à chaque individu et faut-il joindre à cette
capacité une activité qui rendrait heureuse de part son but. Pour répondre à cette alternative Aristote
commence par trier les activités qui peuvent prétendre à ce bonheur en les écartant de celle qui ne
peuvent pas y arriver. Ils désignent ici les Hommes qui de part leur activités n’ont aucun libre arbitre,
qui ne peuvent aspirer à aucun but comme les ouvriers qui sont « serviles ». Le mot « serviles » est
trop fort ils montrent bien que les homme qui pratiquent ce type d’activité n’ont aucun libre arbitre,
ils n’ont aps la disposition intérieur pour accéder au bonheur.
Aristote en éliminant directement certaines activités, va concentrer sa réflexion sur les autres
activités, celle qui permette d’accéder au bonheur. Effectivement il définit ces activités en les
catégorisant
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