Dépend-il de nous d'être heureux?
Analyse sectorielle : Dépend-il de nous d'être heureux?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zorro2505 • 2 Février 2015 • Analyse sectorielle • 719 Mots (3 Pages) • 1 050 Vues
Ce sujet invitait à s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilité d’être heureux. Il est vrai que le bonheur dépend de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ? N’a-t-on pas des moyens de « faire » notre bonheur ? Et ces moyens sont-ils des limites à leur tour ?
Notions : Bonheur, Liberté, Désir
Auteurs en référence :
Platon et le désir
Freud et l’obstacle au bonheur (le bonheur = principe du plaisir)
Pascal
Rousseau
Kant
Etc.
Le plan proposé :
I. Le bonheur : des conditions objectives extérieures à réunir
II. L’obstacle au bonheur, c’est plutôt nous !
III. Le bonheur : est-ce vraiment un état à rechercher ?
I. Le bonheur : des conditions objectives et extérieures à réunir
1. Le bonheur, c’est-ce le fait de voir ses désirs et attentes satisfaits. Donc il faut que le monde s’accorde avec nos attentes. Cet accord dépend :
de conditions objectives extérieures (d’où l’idée de l’IBM de Pierre Leroy permettant de calculer le taux de bonheur mondial).
d’une part de chance, d’où l’étymologie, étudiée en principe au cours de l’année : « bon » – « heur ».
de notre nature : d’un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l’autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution).
2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé. Cela dépend là encore davantage de facteurs extérieurs et matériels.
3. Le bonheur dépend bien souvent de celui des autres, qui sont en même temps un des obstacles à notre bonheur.
L’homme est un être social (désir de reconnaissance), moral, un être de relation qui désire le bonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous échappe. On ne peut faire le bonheur des autres, car cela présupposerait la connaissance de ses désirs, de ses aspirations et leur réalisation.
II. L’obstacle au bonheur, c’est plutôt nous !
Si le macrocosme ne dépend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extérieur et l’intérieur dépend de nous.
1. On croit que les obstacles au bonheur sont extérieurs, mais ils sont plutôt intérieurs :
conscience malheureuse
désirs ne pouvant pas être comblés
savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses
2. Si notre action sur le monde extérieur peut être
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