Doit-on condamner le désir?

LE DESIR : DOIT-ON CONDAMNER LE DESIR ?

Présentation comme une dissertation sauf titres apparents et [passages digressifs]

Le désir est un élan affectif qu’il faut bien distinguer du besoin qui lui, est un manque qui s’impose à moi, tandis que dans le cas du désir, je crée un manque dans la réalité. [La nécessité de m’alimenter s’impose à moi ; c’est donc un besoin. Le manque que j’éprouve en désirant une belle montre ne s’impose pas à moi, je crée en moi ce manque, consciemment ou inconsciemment.] Le désir engage un dépassement du strictement rationnel. Je suis rationnel quand je m’adapte à l’ordre des choses (=besoin). [J’ai un examen, je dois gérer mon temps, j’ai besoin de gérer mon temps, j’ai donc besoin de n’importe quelle montre. Quand je désire, je ne vais pas m’en tenir à une posture rationnelle : je vais me mettre à vouloir des choses désirables. Ce qui est désirable est ce qui est désiré par autrui. [Je veux cette montre]. Le désir est donc contrairement au besoin l’apanage (privilège) de l’homme puisque le désir implique l’inscription d’autrui en moi. La passion aussi est humaine, mais la différence du désir, une fois l’objet de la passion acquis, je ne me sens pas rassasié. J’ai besoin de m’approprier tous les objets qui peuvent toucher de près ou de loin à ce qui m’inspire cette passion.

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