La religion

Du platonisme à nos jours, l’existence de Dieu est un sujet complexe produisant de nombreux débats. Pourquoi les hommes ont-ils tant besoin de se questionner sur l’invisible? Pourquoi ont-ils tant besoin de lui attribuer tous leurs maux comme leur réussite? Ces fameux Dieux qui auraient guidé les hommes depuis la création seraient-ils la raison de notre apothéose ou de notre déchéance? Est-il raisonnable de croire en Dieu? Entre toutes ces interrogations demeure une véritable question à laquelle nous allons tenter de répondre : la raison pousse-t-elle les hommes à croire en Dieu? Afin de répondre au mieux à cela, nous verrons dans un premier temps le principe de raison, pour rebondir sur l’impact des religions avant d’aborder la place du dieu créateur. 

        Pour commencer, la raison, si on l’entend par sa définition littéraire serait synonyme d’explication. Venant du latin ratio signifiant calcul, la raison est un principe d’explication qui permet de rendre intelligibles les choses. on dit d’un être conscient qu’il est rationnel, si ses propos et actions sont produits par une réflexion ou ordonnée. La raison est alors une capacité ne faisant l’objet d’aucun examen est opposé à toute forme d’incohérences. En philosophie, la raison définit préférablement le moyen le plus sûr d’accéder au réel, au-delà des phénomènes sensibles particulier. donc, d’un côté la raison définit l’explication, et de l’autre, c’est un accès sur au réel. Mais qu’est-ce que le réel? est-il la vérité? le réel et le vrai son de notions bien souvent confondu. La réalité est ontologique, soit relative lettre, ça représente le concret de chacun, ça ne peut se modifier et demeure naturelle. La vérité, elle, représente l’accord entre nos jugements et ce qui est. L’une porte alors sur l’authenticité quand l’autre porte sur la véracité des faits. cette réalité bien souvent sensitive peut troubler l’homme de foi face à ses croyances, mais que penser de nos sens? 

Autrement, il arrive parfois un être conscient de confondre le réel avec ce que livre l’expérience sensible est subjective, c’est l’illusion des sens. il est dangereux de ne se fier qu’au sens, au risque d’être piégé par des illusions perceptives qui nous mènerait à confondre ce qui nous apparaît et ce qui se passe réellement. Platon soulève ce questionnement par l’allégorie de la caverne. Celle-ci annoncerait que les humains sont nés dans une caverne attachés les uns aux autres et qu’ils passent leur temps à regarder des ombres sur le mur. Un jour l’un d’entre eux sort de la caverne, il est dans un premier temps aveuglé par la lumière du jour, puis, peu à peu il prendra conscience des choses existant en dehors de la caverne, il comprend alors que les ombres ne sont que des apparences. Lorsqu’il décide d’annoncer cela aux autres toujours dans la caverne, il est rejeté et personne ne le croit. Avec cette allégorie Platon montre le rôle de la raison, soit rendre compréhensible le réel. Nous comprenons alors que notre monde sensible est illustré par la caverne, les ombres seraient alors les faux-semblants, les opinions et les apparences trompeuses. La lumière du jour serait la réalité, car pour arriver au réel, il faut mettre de côté les ombres, soit les apparences sensibles, à une unique hypothèse claire qui serait le soleil. La raison permet de mettre à jour la réalité cachée sous les faux-semblants. Concernant la réalité il existe la théorie et l’expérience. C’est un concept qui voudrait, en sciences, que l’on base un ensemble cohérent de théorie bien fondé qui seront confirmés ou non lors d’une expérience. Ce principe aurait alors permis d’arriver aux technologies actuelles, mais serait en contradiction avec la religion. En effet, contrairement à la science, la religion est basée sur aucun fait réel. Il est ainsi plus compréhensible que de nombreuses personnes doutent de l’existence de Dieu et de tous faits liés à la religion. Celle-ci est imposée aux hommes depuis longtemps a forcément eu un impact sur ceux-ci.

        Ensuite, il est de coutume de dire de façon littéraire, que la religion représente l’ensemble des conduites rituelles et des croyances qui fondent les rapports entre les hommes et le sacré, basé sur des lois nous donnant les différences entre le bien et le mal. En revanche, si l’on en croit la philosophie, la religion représenterait plutôt la relation entre Dieu et l’homme ou la croyance en une chose dont l’existence n’est pas prouvée. Ces deux définitions bien que semblable n’aboutissent pas au même résultat. Cependant, la philosophie perçoit la religion comme une chose enfantine, un mythe auquel quelques aime naïve je veux bien croire. Croire est un choix un dilemme auquel nombreuses sont les options. Beaucoup d’hommes ont fait face au dilemme de croire ou ne pas croire. Blaise Pascal trouvera une explication et une solution à ce dilemme parle communément nommé le pari de Blaise Pascal. Ce pari explique qu’il est statistiquement plus avantageux de miser sur l’existence de Dieu puisqu’il y a beaucoup à gagner, telles que le salue, soit la délivrance et la libération et qu’il y a peu à perdre que sur son inexistence, soit le plaisir de notre éphémère vie terrestre. Alors pour Blaise Pascal, nous avons plus à perdre à ne pas croire en Dieu. Ainsi, depuis la nuit des temps, la religion fut un guide pour les hommes à travers l’histoire. en effet, elle a permis aux hommes par la relation avec Dieu, de raisonner dans la bonté dame et de devenir toujours meilleur. Au-delà de sa pratique, la religion est devenu un besoin, une nécessité pour les hommes. Une question fondamentale sur la croyance et la foi se pose souvent en société. La religion est d’abord une pratique sociale et communautaire, on est rarement seul en religion, mais plutôt en groupe. La connaissance de celle-ci se transmet généralement par les proches. C’est un fondateur de société qui rendra possible le groupement de semblable aux mêmes idéologies. L’essence même du mot religion et religare en latin qui définit relier, c’est alors une chose qui relie, au sein d’une communauté, les croyants. toutefois, il est important de rappeler que cette harmonie repose bien souvent sur la peur d’un jugement divin.

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