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La vérité peut-elle être partagée lorsqu'elle est transmise?

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Par   •  24 Décembre 2016  •  Dissertation  •  1 750 Mots (7 Pages)  •  2 341 Vues

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Socrate disait « la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. » En effet, la vérité est le but commun de toute recherche, elle doit être conforme à la réalité. Cependant sa recherche reste difficile voire même impossible, donc il s’avère difficile de la partager. La vérité doit être universel, commun à tous. Il n’est donc pas judicieux de la diviser.

Le partage de la vérité est basé sur la polysémie de ce mot, en effet d’une part nous avons le partage dans le sens de la division, c’est-à-dire qu’on ne dit qu’une partie, ou même qu’on ne dit qu’une partie de celle-ci mais déformé dans le but de tromper autrui, ce qui conduit à une attitude dogmatique de chacun et donc à des relations conflictuelles entre individus.

De plus, cette division peut également signifier d’atteindre la vérité petit à petit mais si elle est propre à chacun elle est donc propre au relativisme. D’une autre part, le partage peut-également signifier la transmission, le don la mise en commun grâce aux dialogues entre les personnes qui l’a détienne.

C’est bien là que se pose le problème, la vérité peut-elle être partagée lorsqu’elle est transmisse ? Le dialogue est-il le moyen utilisé de tous pour arriver à ce que chacun puisse détenir la vérité ? La mise en commun n’est-elle pas le but même du partage ?

Cependant, lorsque la vérité est divisée reste t’elle partageable ? La division n’as-t-elle pas comme un unique but de tromper autrui ? Le relativisme et le dogmatisme ne sont t’ils pas des conséquences propres à la division de la vérité ? Celle-ci n’aboutirait pas à une altération à des relations humaines pacifiste ?

Alors, à quelle conditions la vérité peut-être partageable bien qu’elle soit divisée ?

Nous savons tous que la vérité reste tout de même difficile à atteindre, alors le fait de la diviser ne faciliterait pas son accès ?

Le partage et la mise en commun ne sont-ils pas là pour faire en sorte qu’aucune vérité ne soit divisée ?

Cette question n‘est -elle pas le but même de la philosophie ?

Finalement, il s’agirait de savoir si la vérité reste partageable malgré le fait qu’elle soit divisée.

La vérité est partageable lorsqu’elle est transmisse puisqu’elle signifie le but commun de toute recherche et que pour cela chacun détiendrait la même vérité et qu’elle resterait ainsi universel.  

Cette idée présage que chacun détiendrait la même vérité, mais pour cela il faut passer par le partage c’est-à-dire de passer par le dialogue, par la mise en commun d’idée provenant de personne différente. Dans ce cas, on pourrait avoir des personnes autonomes c’est-à-dire qu’elle pense par êlle même et qu’elles ne sont pas sujettes à être manipuler.

Par exemple, en mathématiques, lorsqu’on détient la bonne réponse alors que les autres ne l’ont toujours pas trouvé, il suffit donc de discuter, de donner nos avis, mais surtout de nous expliquer nos erreurs autrement nous ne pourrons pas l’accepter.

Le partage est facilité par la parole, la discussion mais pour cela puisse être possible il faut que tout le monde soit sur un même pied d’égalité et qu’il n’y aucune différence entre les différentes personnes. Tout partage est basé sur la communication, il se fait grâce à la mise en  commun de tous. Personne ne peut rester sur une vérité partielle.

Je reviens à mon exemple présenté ci-dessus, dans un cours de maths personne n’est plus fort que qui conque, nous sommes tous élèves de terminale au lycée et nous voulons tous détenir la bonne réponse.

C’est  grâce à la mise en commun des connaissances de chacun que nous pouvons parfois résoudre un problème.

En effet grâce à cette mise en commun, le partage dans le sens de la transmission contribue à des relations humaines pacifistes.

De plus, non seulement nous devons partager la vérité que l’on détient mais nous devons, et ce serait un outil pour savoir si ou non nous ne détenons bien la vérité dans sa globalité et non seulement qu’une partie de celle-ci.

Imaginons, nous sommes des médecins. Nous avons diagnostiqué à un patient un cancer en phase terminale, nous n’allons tout de même pas garder pour nous ce diagnostic lourd sans même tenir informé le patient de son état de santé et de la suite de sa vie.

Mais c’est également en le soumettant aux avis d’autre médecins qu’on pourrait s’assurer de ne pas avoir fait de maladresse dans son diagnostic.

Comme le disait Jankélévitch, il a une manière de dire la vérité, de la transmettre. Nous devons  tenir compte de la personne, du moment, nous pouvons utiliser des procédés rhétoriques pour pouvoir amener la vérité dans une atmosphère la plus propice possible.  

Je reviens donc à l’exemple ci-dessus, on ne peut pas annoncer un tel diagnostic sans avant avoir informé la famille en avoir parlé préalablement avec le patient pour qu’il réagisse au mieux face à cela.

Nous pouvons donc retenir que la vérité peut être transmisse à conditions qu’on considère l’interlocuteur comme quelqu’un d’égal à nous et qui peut nous apprendre.

Cependant, il est difficile voire impossible de détenir la vérité dans sa globalité.

Alors, même si nous ne détenons qu’une partie de celle-ci pouvons-nous la partager ? N’est-il pas dangereux de partager une vérité lorsqu’elle est divisée ?  

La vérité semble difficilement partageable lorsqu’on la divise.

En effet, si nous divisons la vérité n’avons-nous pas comme but premier de tromper autrui et donc de l’induire en erreur ?

Diviser la vérité et donc d’induire en erreur autrui est  sujet à de la manipulation, on souhaite faire croire aux autres quelques choses auxquelles nous même ne croyons pas.

Lorsqu’on partage quelque chose, ceci peut se faire de manière inéquitable et donc chacun ne détiendrait pas la même partie de vérité.

Par exemple, lorsqu’on coupe un gâteau, nous ne faisons pas attention à ce que les part soit exactement proportionnelles, ainsi chacun n’aura pas la même quantité de gâteau.

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