Quelles sont les différences lors du processus de socialisation des filles et des garçons et quelles sont leurs conséquences lors de leur future vie d’hommes et de femmes ?

TD SES

        Depuis les débuts de l’humanité le patriarcat est profondément ancré dans notre société. On observe par exemple lors de la préhistoire des femmes contraintes au rôle de mère exclue des activités dangereuses comme la chasse exclusivement réservée aux hommes. On leurs donnaient à faire des travaux domestiques, l’éducation des enfants et la cueillette. Ces comportements ont été répété par les civilisations et populations qui leur précédèrent et ont fini par devenir la norme dans les sociétés. Aujourd’hui les femmes luttent pour changer leur image et obtenir les mêmes droits que les hommes. Leur combat leurs a notamment permises d’obtenir le droit de vote en France en 1944. Alors que les pays développés  tendent vers une plus grande égalité Homme-Femmes, la Pologne a récemment suscité de grandes oppositions quand à son projet de loi visant à interdire l’avortement. Les fille et garçons dès l’enfance connaissent un processus de socialisation qui les mènent à intérioriser des comportements qui ne sont pas normaux. On dit qu’ils connaissent un phénomène de socialisation différentielle. C’est une socialisation qui diffère selon le genre ou le milieu social de l’individu. Nous verrons en quoi les différences dans la socialisation des garçons et des filles influencent-elles leur devenir d’hommes et de femmes. Quelles sont les différences lors du processus de socialisation des filles et des garçons et quelles sont leurs conséquences lors de leur future vie d’hommes et de femmes ? Dans une première partie nous observerons l’impact des différences dans la socialisation des filles et des garçons. Puis dans une seconde partie nous étudierons l’impact de la socialisation différentielle chez les enfants sur leur futur et enfin, dans une troisième partie, nous donnerons un exemple approfondis des conséquences des différences dans la socialisation des filles et des garçons.

        La socialisation est un phénomène très important dans la vie d’un individu. Il existe deux types de socialisation la socialisation primaire et la socialisation secondaire. La socialisation Primaire et une socialisation qui se déroule lorsqu’un individu à moins de 18 ans. La socialisation secondaire se déroule à l’âge adulte lors de la vie professionnelle. Lors de leur enfance et notamment lors de leur petite enfance les différentes instances de socialisation comme l’école, l’entourage, la famille ou les médias font intégrer aux enfants des normes et des principes qui vont leur devenir naturels. D’après une étude statistique effectuée par Mr Phocas qui a interrogé 105 individus de 2nd générale dont 39% de filles et 61% de garçons, on observe que les termes utilisés par les garçons pour décrire les filles et inversement sont différents. En effet, les filles sont décrites par les garçons à travers les termes suivants « Belle, jolie, bavarde, sensible, sérieux, faible, intelligente » alors que les termes utilisés par les filles pour décrire les garçons sont les suivants « Immature, drôle, feignant, stupide, sportif ». On observe que les portraits des filles par les garçons et inversement sont radicalement différents. En effet, les garçons décrivent les filles comme des individus fragiles, mignonne, intelligente et qu’il faut protéger alors que les filles décrivent les garçons comme des individus forts et idiots.  Ainsi se répétant mutuellement ces stéréotypes durant toute leur scolarité les filles et les garçons ont de grandes chances d’intérioriser ces comportements, ce qui a eu notamment pour conséquence d’instaurer une société patriarcale.

        On a donc vu l’impact que peut avoir la socialisation primaire chez les filles et els garçons dans leur devenir d’homme et de femme, observons maintenant ce qu’il en est pour la socialisation différentielle.

On a précédemment défini la socialisation différentielle comme une socialisation qui diffère selon le genre de l’individu. C’est lorsque l’on a des attentes différentes selon le sexe d’un individu. Mais la socialisation différentielle se fait aussi à travers le milieu de vie, on retrouve des habitudes et modes de vie différents chez les cadres ou les ouvriers. En effet, on a tendance à attendre d’une fille qu’elle soit douce, serviable, ai un instinct maternel et des bons résultats scolaires alors qu’on attendra plus d’un garçon qu’il soit fort, sportif et ai l’instinct d’un chef de famille. Cela est causé par une socialisation différentielle, une différenciation sexuelle très précoce. En nous basant sur un extrait de « l’école des filles » paru en 2009 chez l’Harmattan et rédigé par Marie Duru-Bellat, on voit que dès la petite enfance les enfants reçoivent des traitements différents selon leur sexe. En effet, il y est écrit que l’on interprétera différemment les pleurs d’un petit garçon, ceux-ci interprétés comme des pleurs de colère et ceux d’une petite fille, ceux-ci interprétés comme des pleurs de peur. Cela contribue à véhiculer une image d’un garçon fort qui crie pour se faire entendre et celle d’une petite fille faible qui a besoin d’être protégée. Cela influencera le devenir des individus, ainsi un garçon aura plus tendance à protester, à hausser la voix une fois adulte car on aura dès son enfance interprété ses cris comme de la colère, de la protestation alors qu’une fille aura plus tendance à être timide et réservée. Il en est de même pour les adjectifs utilisés pour décrire Le bébé, on aura plus tendance à décrire un garçon comme grand qui est un adjectif appartenant au lexique de la force, de la puissance et une femme comme mignonne ce qui adulte aura tendance à l’enfermer dans un rôle de femme plus chétive qu’il faut protéger. Adulte Cela aura un Impact sur le rôle en tant que parent sans qu’il s’en aperçoive. Il répéterons les normes qu’ils ont acquis lors de leur socialisation primaire en les transmettant à leurs enfants notamment à travers les jouets qu’ils leur offrent, comme une tenue des médecins pour le garçon et une dinette pour leur fille. Les parents stimuleront plus les interactions verbales s'ils ont une fille et les comportements sociaux et moteur si l’enfant est un garçon ce qui pousse notamment les enfants à croire des stéréotypes comme on l’a vu précédemment comme quoi les filles sont intelligentes et fragile et garçon fort et plus idiots. Cela induira les enfants dans leurs préférences que ce soit les jouets ou les activités comme on a pu observer chez des enfants de 3 à 4 ans qui choisissent des activités et jouets propres à leur sexe. Une fois devenus hommes et femmes cela aura des répercussions importantes sur loisir mais aussi les métiers vers lesquels il s’orienteront. Cela se traduit notamment par le fait que les femmes se tournent en beaucoup plus que les hommes vers des métiers humains comme l’éducation, le soin et les Resources humaines et les hommes vers des métiers de dirigeants  ou plus manuels.

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