Le Manque de pouvoir

Un manque de pouvoir pour les TAP

Soins pré-hospitalier d’urgence

Technicien ambulancier paramédic

Code de conduite des paramédics, SPLL, DIR-2006 ;

http://www.spll.ca/wp-content/uploads/2016/10/DIR-2006-code-de-conduite-des-param%C3%A9dics-v.-3.1.pdf 

« Le paramédic doit agir au meilleur de ses connaissances et de ses habiletés dans l’exercice de ses fonctions. Il doit notamment s’assurer de : La conformité de ses actions avec les protocoles et les procédures établis. »

Les technicien ambulancier paramédic ont comme de devoir d’eux-mêmes déterminer leurs limites entre sa capacité ainsi que les actes légaux à faire.

Aujourd’hui je suis technicien ambulancier paramédic pour la compagnie SPLL. C’est le matin, je m’en vais chez moi, j’ai fini mon quart de nuit. En route vers la maison, je fais face à un carambolage sur l’autoroute 20, comme il est de mon devoir d’arrêter je le fais. Il y a plusieurs victimes et il n’y a seulement qu’une ambulance de disponible. Dans l’ambulance en question il y avait une stagiaire donc, les 3 paramédic se séparent pour aller aider le plus de gens possible.

Lorsque j’arrive près de la stagiaire, je vois qu’elle a de la difficulté à intuber, sont patient ne respire plus, j’ai beau la guider lui rappeler les étapes, elle est dans tous ces états et n’y arrive pas. Devrais-je alors l’aider et l’intuber, et ce même si je n’ai pas le droit. Je ne suis pas en service et je peux pratiquer mes actes seulement si je suis sous les ordres de mon employeur. Dois-je enfreindre mon code de déontologie pour sauver la personne étant donné que j’ai la capacité ou je laisse la personne mourir étant donné que c’est une règle.

Dans cette situation, quoi que je décide je serai coupable, coupable d’avoir enfreint la loi ou couplabe d’avoir regardé cette personne mourir. Je pourrais intervenir et intuber le patient, mais j’aurais de graves conséquences si jamais je perfore sa trachée ou encore il arrive un incident. Toutefois, si je ne fais rien et je respecte la loi je serai au pris avec la mort de cet homme sur ma conscience, sachant que j’aurais pu l’aider si j’étais intervenu. Je suis donc dans une impasse entre la règle de mon employeur ainsi que mes propres valeurs, celle du devoir d’aider toute personne et de l’autre de l’intégrité envers mes employeurs.

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