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La Quête De La vérité Est-elle Compatible Avec La Croyance

Mémoire : La Quête De La vérité Est-elle Compatible Avec La Croyance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2013  •  2 008 Mots (9 Pages)  •  1 446 Vues

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Notions : la raison, le réel, la vérité, la démonstration, la religion.

La quête de la vérité est-elle compatible avec la croyance ?

La vérité : caractère des jugements ou des énoncés auquel on ne peut qu’accorder son assentiment et qui est le fondement de l’accord universel entre les esprits.

Le jugement est dit vrai lorsqu’il satisfait des critères rationnels (preuves, démonstrations, etc.).

La croyance c’est l’attitude de l’esprit qui affirme la vérité ou la réalité d’une chose sans pouvoir en administrer la preuve.

Foi  fidere : se fier à avoir confiance.

I) L’homme a besoin de croire : le fait religieux, composante de toutes les sociétés humaines.

A) Etymologie.

Conduites, comportements et croyances religieuses + rites (même pour les religions « sans texte »)

Rites (ritus : cérémonie religieuse)  pratique collective ou personnelle dont le détail est strictement réglé de telle sorte qu’il organise des évènements majeurs de la vie de l’homme.

Rite  satisfait un besoin d’ordre et fonction de réduire les angoisses, de les apaiser permet de relier le monde humain à l’ordre du cosmos (naissance, entrée dans l’âge adulte, etc.  rites de passages) = passage d’une condition à l’autre, manière pour l’homme d’organiser sa vie en se situant par rapport à l’univers.

Se rapproche de la magie lorsque rite accompli et ayant une efficacité matérielle.

Religio (latin) : lien entre les hommes et le divin mais aussi entre les hommes eux-mêmes.

Sens de soin scrupuleux (autre sens).

Exemple : garder un secret rigoureusement, variante du sentiment du sacré.

B) L’idée du divin.

Se représenter ce qu’il y a de commun aux différentes croyances : points communs : thèmes d’un sentiment de dépendance à l’égard d’une réalité vitale, essentielle et incontrôlable.

On peut penser cette réalité de plusieurs manières. Réalité transcendante (tout ce qui est au-delà de toute réalité connue Dieu).

Dieu peut être pensé comme extérieur au monde ou immanent. Exemple du panthéisme (exemple de Spinoza)  forme d’immanence.

On peut se représenter le divin comme un foisonnement de l’esprit qui nous guette et se manifeste sous différentes formes (exemple de l’animisme : croyance, entité, force vitale, âme qui animerait les êtres vivants et les éléments naturels).

Permet de répondre à des questions récurrentes sur l’homme, sa destiné (vie, mort, souffrance).

II) La foi et les limites de la religion.

Instrumentalisation de la foi, de la religion dans certains cas (plus de lien avec l’extérieur et prosélytisme techniques de conviction)  risque de divinisé un humain  exemple des sectes (aspect financier) / croyance qui devient une confiance absolue.

A) Croyance et manipulation rhétorique.

Platon, Gorgias

Croyance (pas uniquement religieuse, attitude des hommes entre eux) : degré zéro de la connaissance.

2 formes de persuasion : celle qui engendre la croyance sans la connaissance (rhétorique) et celle qui engendre la connaissance (épisthémè) : dialectique, méthode de questionnement par laquelle l’âme s’élève par degré des apparences sensibles aux réalités intelligibles.

Gorgias (Sophiste) qui concède à Socrate que la persuasion qui s’exerce dans les tribunaux et aussi dans les assemblés est celle qui engendre la croyance et non la connaissance.

Prototype du grand sophiste qui se fait payer toutes ses interventions (=Gorgias).

 Description platonicienne, caricature du sophiste qui emporte l’adhésion peu importe son propos. Rhétorique qui peut être utile.

Platon : Rhétorique  persuasion qui ne produit aucune connaissance (Agora, politique et tribunaux).

Il dénonce cela car manipulation = rhétorique pouvoir énorme et inquiétant.

1) Que peut la rhétorique et par quoi se caractérise-t-elle ?

En philosophie :

- Persuader (utilisation du langage + affects (sentiments)) différent de convaincre (langage, démonstration, usage exclusivement rationnel du langage).

- Socrate paralyse par son argumentation

- Rhétorique peut être utilisée dans n’importe quel contexte, domaine, même en science.

 Rhéteur : se prétend omniscient  l’omniscience traduit l’imposture car personne ne peut être omniscient dans n’importe quelle discipline.

Sophistes  touchent à l’affectif : « ensorceleurs » selon Platon

Socrate  rhétorique : vulgaire emperia (Euthydème).

Dans rhétorique  mépris, indifférence face à la vérité.

- Illusion qui engendre un pouvoir fortement manipulatoire.

 Réaction irrationnelle de la part du patient dans l’extrait qui montre que la rhétorique ne touche pas à la raison mais à l’affectif plutôt = disqualification du spécialiste et de la vérité. Partout où la croyance règne, la raison recule = croyance qui repose sur la disqualification de la connaissance.

Notion d’omniscience qui donne au sophiste un statut de dieu, savoir sur tout.

Rhéteur : être surnaturel

Rhétorique qui produit la « doxa » (thème péjoratif chez Socrate : préjugé, point de vue hâtif) = opinion

Doxa dangereuse car on peut se l’approprier aisément

(emperia) / sophistes modernes : hommes politiques commerciaux.

Rhéthorique

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