Doit-on préférer la vérité au mensonge ?

Doit-on préférer la vérité au

mensonge ?

Doit-on préférer la vérité au mensonge ? Tout d’abord nous pouvons nous interroger sur la nécessité

de cette préférence qu’exprime le sujet. Préférer la vérité au mensonge c’est placer la vérité comme

supérieure au mensonge, sans toutefois choisir la vérité ou le mensonge. Et ainsi admettre que

préférer la vérité au mensonge relève d’un devoir moral. Cela présuppose donc que, pour respecter la

morale, la vérité est préférable au mensonge, sans toutefois exclure que le mensonge peut le

permettre.

C’est pourquoi nous pouvons admettre que, dans un premier sens, l’on doit préférer la vérité au

mensonge afin de respecter la morale universelle et nécessaire à tous. Cela présuppose donc que la

morale s’exprime à travers vérité. En sorte que préférer la vérité au mensonge serait donc un devoir

moral.

Cependant dans un second sens cette thèse présuppose que la morale ne peut exister qu'à travers la

vérité. Ce qui est faux : certains cas particuliers ne permettent pas à la morale de s’exprimer à travers

la vérité, même, cette morale s'exprimerais à travers le mensonge. Ainsi, devoir préférer la vérité au

mensonge reviendrait à nier le concret de la morale qui s’exprime à travers le mensonge et la vérité.

Dès lors nous avons un problème : comment peut-on dire que c’est un devoir de préférer la vérité au

mensonge afin de permettre à la morale de s’exprimer si la morale est niée, dans l’expérience, par le

devoir de cette préférence ?

I)La vérité permettrait une morale universelle, c’est donc un devoir

moral de le faire

A)

Tout d’abord, analysons l’expression : doit-on préférer la vérité au mensonge ? Nous pouvons

interroger le terme "préféré" qui peut être vu comme la volonté d’une finalité morale à cette

préférence. Il ne faut cependant pas le confondre avec le terme ”choisir”. Choisir c’est trancher en

faveur d’une des possibilités en renonçant à l'autre. En sorte que préférer la vérité au mensonge

n'exclut pas la possibilité d’avoir recours à celui-ci. Ainsi cette préférence aurait pour but de

conditionner notre agir afin que celui-ci respecte la moralité, en imposant des règles morales valable

pour tous, comme : “ tu ne mentiras point”. C’est le cas des 10 commandements de la religion

chrétienne, qui édictent un cadre pour le respect de la moralité . Par conséquent devoir préférer la

vérité au mensonge a pour but de faire que notre agir corresponde à la moralité

B)

De plus, dans l’expression ”“doit-on préférer la vérité au mensonge”, le terme “doit-on” est pensable

comme une valeur idéale. On entend par idéal ce qui est amené à sa perfection. En ce sens “doit-on”

renverrait à une valeur morale qui serait nécessaire afin que notre morale soit pure et parfaite. Ainsi

cela serait un impératif catégorique, que notre action n’est d’autre but qu’elle-même, de notre esprit

afin d’avoir une morale parfaite. Si bien que notre volonté correspondrait à la morale grâce à cet

impératif. Donc “doit-on” est pensable comme un idéal qui nous permettrait la morale. De sorte que

doit-on préférer la vérité au mensonge signifie que c’est un devoir de choisir la vérité au mensonge,

pour que notre morale corresponde à un idéal universelle. C’est ce qu’exprime Kant quand il évoque

l’impératif catégorique, dans le fondement de la métaphysique des mœurs. Si bien que préférer la

vérité au mensonge est un devoir pour inscrire notre morale dans un idéal.

C)

Le devoir fait apparaître intuitivement la préférence de la vérité comme nécessaire à la morale, pour

que la morale soit la plus parfaite possible et que l’agir corresponde à la morale, il faut la présence de

la vérité. Donc préférer la vérité au mensonge est un devoir imposé par la morale pour respecter

celle-ci.()

On peut préférer le mensonge à la vérité mais préférer la vérité au mensonge permet à la morale

d’exister. Or cette thèse présuppose que la vérité est nécessaire à la morale et que le mensonge ne

permet pas le respect de la morale, ainsi l’on se

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