Analyse sur l'apologie de Socrate
Étude de cas : Analyse sur l'apologie de Socrate. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theodoreawes • 18 Décembre 2019 • Étude de cas • 1 354 Mots (6 Pages) • 1 894 Vues
Theodore Kobayili Sewa
Session : Automne 2019
Cours: Philosophie
Groupe: …84148………
ANALYSE FINALE
L’Apologie de Socrate
Enseignante: Michelle Dubois
Dans ce texte argumentatif, je vais présenter mon avis sur le procès de Socrate après avoir lu l’Apologie de Socrate. Tout d’abord, les accusations faites contre Socrate sont séparées en deux parties : les accusations anciennes et les récentes. Les anciennes accusations sont les suivantes : chercher à savoir ce qui se passe sous la terre et dans le ciel et aussi essayer de rendre en bonnes les mauvaises causes. Les récentes accusations portées contre Socrate sont les suivantes : corrompre la jeunesse et il est accusé d’impiété donc ne pas croire aux dieux de la cité et créer des divinités. Il est accusé par les personnes suivantes. Anytos qui est un politicien connu comme un anti-sophiste. Lycon était un orateur dont le fils a été condamné à mort par le gouvernement des Trente qui prônait des valeurs sophistes. Aristophane est un poète comique athénien qui a écrit Des nuées, une comédie, qui a dénigré l’image de Socrate.
Premièrement, je vais tenter de vous étaler la défense de Socrate face à une ancienne accusation qui est la suivante : spéculer sur des phénomènes célestes, chercher à savoir ce qui se passe sous la terre et dans le ciel comme les présocratiques qui cherchaient des causes naturelles aux phénomènes naturelles et montrer aux autres faire de même. À l’accusation d’avoir parlé des sujets ci-dessus en public, Socrate se défend en disant qu’il n’a jamais parlé de tels sujets en public en tenant comme témoin les athéniens parce que aucuns d’entre eux ne pourra dire qu’il l’a entendu parler de ces sujets. Pour conclure, les accusateurs n’ont pas pu prouver sans l’ombre d’un doute que Socrate a réellement cherché à savoir ce qui se passe sous la terre et dans le ciel. Pour moi, des recherches comme ceux dont il est accusé de faire doit forcément attirer l’attention des gens. De plus, il est aussi accusé de parler et enseigner cette science donc je ne comprends pas pourquoi il n’y a aucun témoin des actes qui sont reprochés à l’accusé qui a pu comparaitre au procès. Ensuite, il est plausible que plusieurs personnes aient eu la même idée préconçue de Socrate après avoir lu Des Nuées.
Deuxièmement, je vais tenter de vous étaler la défense de Socrate face à une ancienne accusation qui est la suivante : rendre bonnes les mauvaises causes comme les sophistes et tout cela en parlant aux athéniens et en leur enseignant à faire de même. À ces accusations, il répond tout d’abord que c’est une image de lui tirée Des Nuées, la comédie d’Aristophane dans laquelle Socrate enseigne à Phillipide, un jeune homme, à discourir comme un sophiste ce qui fait que le jeune homme a failli convaincre son père qu’il a le droit de le frapper. Pour finir, à l’accusation d’enseigner à d’autres à rendre bon ce qui est mauvais comme les sophistes et être payé pour cela, il répond en disant qu’il y a Évènos, un citoyen de Paros, qui enseigne le sophisme, les vertus propres à l’homme et au citoyen à des enfants d’athéniens pour cinq mines et que lui il n’est pas capable d’enseigner cela même s’il le voulait. Il se défend en disant aussi que cette réputation qu’on lui donne est à cause de sa sagesse. Pour conclure, il l’a démontré avec l’histoire d’Évènos, un citoyen de Paros, qui enseigne le sophisme aux fils d’athéniens. Qu’il n’est pas le seul qui enseigne le sophisme si on voulait l’attaquer pour cela. Donc, on peut conclure qu’il doit y avoir une raison plus valable que cette accusation pour le traduire en justice.
Troisèmement, je vais tenter de vous étaler la défense de Socrate face à une récente accusation qui est la suivante : corrompre la jeunesse en leur enseignant le mal. Socrate se défend en accusant Mélètos de lui-même corrompre la jeunesse en traduisant quelqu’un en justice alors qu’il ne s’intéresse pas au procès car il le prend à la légère. Socrate convient avec Mélètos qu’il est impensable pour quelqu’un d’apprendre le mal volontairement à d’autres personnes parce que les méchants font du mal autour d’eux et apprendre volontairement le mal autour de soi serait s’exposer soi-même au mal. Par la suite, Socrate explique que s’il a enseigné le mal autour de lui c’est involontairement parce qu’il ne voudrait pas s’exposer au mal alors que Mélètos l’a vu enseigner le mal et il ne lui a rien dit. Donc pour lui, c’est Mélètos qui ne lui a pas fait voir le mal qu’il enseignait qu’il faut punir.
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