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Apologie de Socrate/Criton

Dissertation : Apologie de Socrate/Criton. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 017 Mots (5 Pages)  •  1 540 Vues

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« Apologie de Socrate/Criton », est un dialogue écrit en -390/385 av. JC par Platon, philosophe antique qui fut l’élève de Socrate. Comme on le sait, Socrate n’avait pas laissé d’écrits, donc, puisque Platon avait été son élève pendant un certain temps, il put alors faire un dialogue dont Socrate en était le personnage principal. C’est donc la version de Platon par rapport à l’emprisonnement de Socrate ainsi que sa conception du monde que nous allons explorer ici. Ce dialogue met donc en scène Socrate, étant emprisonné à cause de trois chefs d’accusations qui sont : La corruption de la jeunesse, ne pas reconnaître les dieux de la Cité et avoir introduit de nouvelles divinités, ces deux derniers points étant perçus comme de l’impiété pour la société de l’époque. Son fidèle ami, Criton, présent aussi dans ce dialogue qui contrairement à Socrate, est prêt à tout pour qu’il s’évade. Socrate n’étant pas de la même opinion que Criton, ils vont donc faire un débat mis en scène par Platon pour que l’on comprenne mieux qui était vraiment Socrate. Le raisonnement de Socrate qui le conduit à refuser de s’évader de prison est-il convaincant? Est-il applicable à toute decision prise dans un cadre democratique? Personnellement, j’ai essayé de penser à pas mal de causes possibles au niveau démocratique et je pense que défendre ses valeurs de manière bien réfléchie jusqu’au bout est important. Je suis en accord avec le fait qu’il ait refusé de s’évader jusqu’à un certain point, je considère aussi qu’il y a plusieurs points de vue à ne pas exclure. Il faudrait donc un certain temps pour étudier chaque cause. Dans ce texte, il y aura l’analyse et l’évaluation du point de vue de Socrate ainsi que l’exploration de sa cause qu’il a défendue à l’époque.

D’après Socrate, « le grand nombre serait le jugement de différentes personnes, qu’il soit utile ou dommageable, » les avis ne seraient donc pas tous forcément pertinents. Il est alors important pour Socrate de ne pas suivre le grand nombre mais bien d’écouter ce qui est avantageux et convenable, donc ce qui vient de personnes censées. Quant au sujet de la justice, « Socrate pense qu’il faut suivre les jugements de ceux qui possèdent un savoir en justice et en injustice pour pouvoir atteindre une vie juste. » Autrement dit, il ne faut pas tenir compte comme Criton de l’opinion du grand nombre à ce sujet. Vivre bien correspond donc à la justice, puisqu’il faut suivre le jugement de ceux qui ont des connaissances en justice pour être avoir une vie juste. Il est injuste qu’il s’évade parce qu’il veut « vivre bien et non pas seulement être en vie. » En s’évadant, Socrate n’aurait pas pu soutenir ses valeurs jusqu’au bout. En ce qui concerne le fait que « l’injustice est une chose mauvaise en toute circonstance pour celui qui l’a commis, » Socrate laisse sous-entendre donc que même par vengeance le mal ne devrait pas être commis. De ce point de vue, Socrate n’aurait donc pas pu s’enfuir puisque cela équivaut à un mauvais acte. Même s’il avait raison sur différents sujets, la société de l’époque n’avait pas acceptée que celui-ci s’exprime sur sa façon de penser. En outre, même si Socrate était la victime de la société il ne pouvait pas se venger parce que selon ses principes cela était comparable à l’injustice. Socrate était très attaché à sa cité et il respectait les lois de celle-ci. D’après lui, « le fait de ne pas respecter les lois revient à affaiblir leurs autorités. » Même si les lois ne sont pas toujours justes le fait de les respecter était important pour lui. Criton et Socrate ne pas d’accord avec le jugement porté à Socrate, bien que le jugement porte sur les lois. Les lois sont autoritaires par rapport à Socrate, il ne pouvait s’en venger même s’il le voulait mais il avait la liberté de partir légalement de la cité s’il le voulait. Ce qui prouve que Socrate voulait vraiment aller jusqu’au bout avec ses valeurs. Le fait que Socrate ne s’est pas enfuit et qu’il soit allé même jusqu’à se sacrifier pour sa cause m’a fait réfléchir. D’après moi, il serait allé jusqu’au bout dans le but de ne jamais donner raison à la cité. L’image qu’on aurait de lui aujourd’hui aurait été nettement différente et la cité aurait triomphée sur lui et ses principes. Tous les arguments sont justes pour moi excepté le dernier avec le droit d’exil qui est dur à accepter. Platon donne une image en quelque sorte entêté à Socrate d’autant plus que la cité avait passé un accord avec celui-ci pour qu’il s’en aille et qu’elle reconnaitrait même ses principes, mais il n’avait pas accepté cette proposition. Je reconnais tout de même que cette décision fait partie de ses principes, donc je trouve cela convaincant pour lui-même. Il était vraiment attaché à ses terres et ses principes et il ne voulait pas les délaisser. Personnellement, j’aurais accepté l’accord. Non pas pour rester en vie absolument, mais dès qu’ils reconnaissent mes principes c’est la seule chose importante. Puisque je ne ressens pas d’appartenance avec cette cité, il n’y aurait donc pas de raison pour que je reste. Peut-être que pour Socrate le fait que la cité l’emprisonne pour ses valeurs aurait pu être une sorte de trahison vu qu’il a ses racines là-bas. Donc, le fait de passer un accord avec celle-ci serait comme accepter sa défaite. On garde alors une bonne image de Socrate qui est prêt à tout pour défendre ses idéaux.

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