"Être Heureux, C'est être Parfaitement Adapté à La Culture De Masse" Jean Cazeneuve.
Rapports de Stage : "Être Heureux, C'est être Parfaitement Adapté à La Culture De Masse" Jean Cazeneuve.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sandall • 11 Mai 2014 • 1 455 Mots (6 Pages) • 2 680 Vues
Chaque matin, après avoir pris une douche, tout le monde s'habille avant de commencer sa journée. Ce geste semble anodin mais va pourtant conditionner le reste de la journée. Evidemment, on a tous l’embarras du choix devant sa penderie… mais jamais rien à se mettre. Du coup, tout le monde finit habillé de la même manière. Comme ça, on ne prend pas de risque et lorsqu'on sort, on croise plusieurs personnes qui nous ressemblent et on ne se sent pas à part, on se sent intégré dans la société, on n'est pas différent. Alors, on peut essayer de comprendre pourquoi Jean Cazeneuve a dit "Être heureux, c'est être parfaitement adapté à la culture de masse."
On peut dès lors se poser quelques questions. D'abord, qu'est ce qu'être heureux et qu'elles sont les formes de bonheur ? Ensuite, qu'est ce que la culture de masse et comment s'y adapter ? Enfin, est-ce en s'y adaptant que l'on demeurera le plus heureux possible ?
Pour commencer, il faut définir "être heureux". Cela correspond à une certaine satisfaction. Cette satisfaction peut être plus ou moins intense. On n’est donc pas heureux ou pas, on l’est plus ou moins. De plus, être heureux regroupe un grand nombre de choses : jouir d’un plaisir particulier, les plaisirs pouvant être de natures très diverses ; ressentir de la joie ; ne pas souffrir, et il y a diverses formes de souffrances… il y a donc une multitude de bonheurs selon les souffrances dont on est plus ou moins libéré, les plaisirs ou les joies que l’on ressent plus ou moins. Sans compter qu’un même état de bonheur peut être obtenu de différentes façons. Le bonheur, implique souvent une idée de perfection et correspond, dans la tête des gens, à un état de complète satisfaction, de plénitude. C'est la joie, le plaisir. Mais c'est une idée tellement floue que cela explique pourquoi il est attirant et angoissant en même temps. Il est attirant par conformisme c'est à dire le respect de la norme, de la tradition et par envie, c'est à dire la convoitise à la vue du bonheur d'autrui. Mais il est également angoissant car on n'est jamais sûr d'être heureux, et se le demander c'est déjà ne plus l'être... Donc, être heureux est une conception subjective qui dépend de chacun.
Ensuite, il est nécessaire de définir la culture de masse : elle désigne une forme de culture liée à la société contemporaine ; elle est souvent associée à une société de consommation où une grande part des rapports entre les hommes sont fondés sur des processus économiques et où la consommation et les volontés des entreprises deviennent des phénomènes de société. Il s'agit donc d'une forme de culture destinée au plus grand nombre, et ayant de puissants soubassements économiques. Ces processus institutionnalisent les modes de vie. La culture de masse, inhérente à une société qualifiée de manière identique, est donc un mouvement social vers des connaissances artistiques, culturelles, vers un système d'éducation, un mode de vie sociale et de pensée, un style de comportement, et qui se traduit par un acte de consommation ainsi que des codes de reconnaissance sociale. Ce mouvement pousse à une uniformisation de la perception de la réalité à l'échelle inter-communautaire. Bref, la culture de masse c'est le conformisme. Dès lors, comment s'y adapter ? Pour ce faire, il faudrait agir comme tout le monde, penser comme tout le monde, vivre comme tout le monde. Donc, être comme tout le monde... Actuellement, on voit de plus en plus de jeunes, filles surtout, complexées par leur corps, elles ne se trouvent pas assez belles parce qu'elles se considèrent comme trop grosses. Cette frustration vient du fait que la société diffuse une image type de la beauté comme étant celle de la minceur. C'est pourquoi, ces jeunes filles, qui ne se sentent pas bien dans leur peau, pas heureuses, vont essayer de maigrir et vont vouloir ressembler aux autres filles pour s'approcher du bonheur. Un autre exemple de conformisme : un homme, David, qui travaille pour une société et se démène au boulot, voit ses collègues peu motivés. Ils ne s'investissent que très peu. Ceux-ci regardent l'homme courageux comme s'il était différent, ils ne sont pas très sympathiques avec lui et l'ignorent dès qu'ils en ont l'occasion. David va donc rapidement décrocher,
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