Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l’Homme
Étude de cas : Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l’Homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar caro77171 • 11 Juin 2014 • Étude de cas • 1 000 Mots (4 Pages) • 3 310 Vues
Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l’Homme ?
Introduction
On parle souvent d’un « retour » à la nature, comme si l’on s’était éloigné de la nature, comme si l’on présupposait que la nature a été « perdue » ou souillée avec la civilisation moderne. Mais vouloir retourner à une vie naturelle peut-il avoir un sens pour l’Homme ?
Par « vie naturelle » on entend d’abord vivre « dans » la nature. La Nature, c’est l’ensemble des choses qui existent indépendamment de l’homme ; mais l’on parle aussi d’une « nature des choses », en signifiant par là ce qui les caractérise essentiellement. De sorte que « vie naturelle » peut aussi s’entendre de deux manières : d’abord cela évoque la vie « sauvage » ou la vie « dans » la nature, mais aussi cela signifie une vie plus essentielle, plus pure, plus simple, peut-être plus libre… De la même manière, il ne faut peut-être pas prendre le verbe « retourner » au pied de la lettre ; au figuré, on « revient » à quelque chose lorsque l’on s’y intéresse à nouveau, lorsque cette chose redevient une valeur ou un bien, bref lorsque nous décidons de lui redonner un sens.
Le problème est donc se savoir si la nature peut à nouveau servir de référence, si elle a une valeur suffisante dans l’existence de l’homme civilisée. Celui-ci peut-il continuer à ignorer la nature, c’est-à-dire son environnement, et prétendre la dominer ? Inversement, est-il bien raisonnable de prétendre « revenir » à un « état de nature » qui n’a peut-être jamais existé pour l’homme, en tant qu’être essentiellement culturel ? Cependant, après avoir éliminé les solutions de facilité, il restera à montrer que le « retour à la vie naturelle », loin d’être une utopie négative, prend aujourd’hui la forme d’une préoccupation très sérieuse : rien moins qu’un « retour » au respect de la nature et de l'homme.
PLAN DU DEVELOPPEMENT
I – L’homme peut-il continuer à détruire la nature extérieure et à bafouer la nature qui est en lui ? La civilisation a-t-elle corrompu l’homme ?
1) Dès le 18è siècle, la méfiance envers l’idéologie du "progrès" s’est manifestée. Rousseau, par exemple, regrette que le progrès technique et matériel rime trop souvent avec "progrès des inégalités" . Le développement technique accroît inutilement nos besoins et nous fait perdre le goût pour les choses simples et naturelles. Il ne cesse de rappeler que l’homme dispose d’un trésor de qualités (bonté, conscience, intelligence) placé en lui par la nature, qui s’est trouvé obscurci et recouvert par la civilisation.
2) Aujourd’hui, de nombreux signes sociaux témoignent d’un besoin de retrouver la nature : ce n’est pas seulement la campagne par opposition à la ville, mais surtout la vie simple et paisible par opposition au stress et au travail. - Autre exemple, la science fiction nous donne une image souvent pessimiste du monde de demain, où l’homme sera aliéné au machines, ce qui montre au moins une inquiétude. D’où l’idée qu’il faudrait « freiner » le train du progrès avant… la catastrophe.
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