Vivre Sans Vivre
Analyse sectorielle : Vivre Sans Vivre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alizzzz • 16 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 1 007 Mots (5 Pages) • 1 026 Vues
Le plus lourd fardeau c'est exister sans vivre
Lorsque j'ai du choisir un sujet parmi les propositions faites par le professeur, j' étais d'abord perplexe. Je me demandais quel sujet je pouvais bien choisir, et un seul m'a réellement frappé; le plus lourd fardeau c'est exister sans vivre. Avant de disserter, j'ai du revenir à l'étymologie de certains mots;
Exister: s'affirmer, se faire reconnaître comme une personne aux yeux de la société, d'un groupe, de quelqu'un.
Fardeau: ce qui est dur à supporter ; épreuve.
Après avoir lu ces deux définitions, cette citation a pris un nouveau sens. Nous essayons d'exister et de nous faire reconnaître dans une société malgré les vécus parfois trop difficiles. Je me suis alors posé la question; comment peut-on vivre entouré de monde sans que personne ne se rende compte de notre souffrance ? Pour moi, la meilleure façon de trouver la réponse était de questionner un panel de personnes qui vit ce phénomène quotidiennement. Par la suite, je tenterai d'apporter une réponse. (Je me suis fait aidé par une universitaire dont le mémoire se rapprochait de mon sujet.)
J'ai sélectionné cinq personnes venant de divers milieux et classes sociales car je suis persuadé que ce phénomène ne touche pas seulement un groupe bien précis. Des cinq personnes, un est ingénieur, un autre ouvrier, une pharmacienne, une éducatrice et un directeur d'école d'aide aux devoirs. Bien sûr les témoignages se sont fait dans le plus grand respect et individuellement, je ne citerai pas de nom afin de garder leur anonymat.
J'avais préparé trois questions pour l'interview:
1. Pensez-vous que votre vie est un fardeau et que vous vivez sans exister ?
2. Comment le cachez-vous afin que personne ne le découvre ?
3. Avez-vous des solutions pour y remédier ?
La réponse à la première question était surprenante, l'unanimité a répondu oui . Tous souffrait de ce constat. J'étais consterné par le fait que ces gens peuvent, malgré toutes leurs souffrances, mener une vie "normale". Pour la plupart, ils haïssaient ce qu'ils étaient devenu, certains ressentaient un vide qu'ils n'avaient pas réussi à combler. D'autres avaient un rituel, tous les matins, ils restaient immobiles devant leur miroir en se posant mille et une questions. Intrigué, je leur ai demandé quels genres de questions ils se posaient et toutes étaient du genre "existentielle": pourquoi est-ce que je vis dans un monde pareil, pourquoi je souffre et pas le voisin, pourquoi devrais-je continuer à vivre une vie triste et pleine d'horreur ? Je leur ai demandé ce qu'ils faisaient après s'être posé ces questions sans réponses. Ils se rincent le visage en espérant que l'eau efface de leur tête ces questionnement, certaines m'ont dit qu'elles se maquillaient pour masquer un vide intérieur et surtout pour renforcer le masque qu'elles s'efforcent de porter tous les jours.
Je n'étais pas vraiment surpris pour les réponses
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