Tuons-nous le temps ou le temps nous tue-t-il ?

Tuons-nous le temps ou le temps nous tue-t-il ?

Le temps est un milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Il existe le temps objectif, mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé ; et le temps subjectif qui est un sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). Le sujet que nous allons traiter s’intitule « Tuons-nous le temps ou le temps nous tue-t-il ? ». Afin de traiter ce dernier, nous allons répondre à la question suivante : Qu’est-ce que pourrait être le temps qui nous tue ? Pour cela nous allons voir dans un premier temps que l’Homme est le maître de lui-même et de ce qu’il entreprend, puis dans un second que l’Homme n’est pas le maître de l’univers et de la nature, le temps faisant parti des choses irrationnelles dépassant l’Homme.

Nous pensons, nous les hommes, que nous sommes maître de nous-mêmes ; c’est-à-dire que nous pensons pouvoir nous dominer, garder contrôle de nous-mêmes. Cela nous permet de vivre de façon à ce que nous fassions ce que nous voulons et quand nous le voulons. Nous dirigeons la façon dont on veut gérer et occuper le temps dont on dispose, le temps libre, ce que beaucoup de personnes désignent comme « tuer le temps », mais ceci en dehors des temps où nous avons des obligations (le travail, les études, les activités domestiques…) que nous pouvons aussi nommer temps prescrit , il n’est pas à nous de choisir dans ce temps là, de quelle façon nous allons faire passer le temps. Par exemple, les week-ends, nous disposons beaucoup de temps libre et nous le gérons de façon à pouvoir voir nos familles, nos amis, ou bien encore sortir ou se divertir. Ce qui nous permet donc de faire des choses dont on a envie, et de profiter du temps que nous avons devant nous, au lieu d’attendre que le temps passe et nous tue. Tandis que, la semaine nous sommes au travail ou à notre lieu d’étude, ce n’est pas à nous de choisir ce que nous allons faire tous les jours, nous nous soumettons aux choix de la direction ou des professeurs.

Or, malgré que nous soyons maîtres de nous-mêmes, de ce qu’on entreprend et que nous pensions pouvoir être les maîtres du temps, cependant, il nous est impossible de le contrôler. Le temps est quelque chose de définit et de constant de façon universel, à n’importe quel endroit du monde : un jour fera toujours vingt-quatre heures, une heure fera toujours soixante minutes, une minute fera toujours soixante secondes… C’est une durée qui est irréversible. Tout ce qu’il y a lieu est irrévocable. Le temps est éternel ; il s’écoule telle une fontaine qui ne s’épuise jamais.

Depuis que nous somme naît, nous savons que nous ne sommes pas immortels, mais seulement de passage dans le monde : le temps passe, alors qu’en fait nous passons dans le temps. Le temps aura le dernier mot, nous en sommes tous totalement conscient, donc à quoi bon se battre avec lui. C’est un combat perdu d’avance, plus le temps passe et plus il laisse de marque sur nos visages ; comme le disais Pierre de Ronsard « Le temps s’en va, le temps s’en va, madame, las ! Le temps, non, mais nous nous en allons ». Il existe toutefois, beaucoup de femmes, qui vont se faire faire des

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