Spinoza, extrait de l’appendice du livre 1 de l’Ethique
Commentaire de texte : Spinoza, extrait de l’appendice du livre 1 de l’Ethique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandre Tant • 22 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 971 Mots (4 Pages) • 1 646 Vues
PHILOSOPHIE :
Le texte dont nous proposons l’explication est un texte de Spinoza extrait de l’appendice du livre 1 de l’Ethique. Dans cet extrait l’auteur traite de la religion, du pouvoir, de la connaissance de la vérité et de la liberté de penser. La thèse est une critique sévère de la conception finaliste de la nature défendue par les théologiens et les métaphysiciens qui leur permettent de maintenir le peuple dans l’ignorance et d’assurer leur autorité. La première partie expose d’une matière critique la conception finaliste de la nature soutenue par les théologiens et les métaphysiciens, « jusqu’à ce que vous vous soyez refugié dans la volonté de dieu, cet asile de l’ignorance (…) » cette conception conduit à l’ignorance. La seconde partie démontre que le savant qui cherche les vraies causes de la nature est persécuté, ce qui permet aux théologiens et aux métaphysiciens de conserver et de renforcer leur autorité auprès du peuple. Autrement dit pour Spinoza, non seulement la religion mais aussi la métaphysique et donc une certaine tradition philosophique sont source d’ignorance, d’illusions et de manipulation ce qui leur permet de qualifier leur autorité et le pouvoir y compris politique qu’elles représentent. Notre explication nous interrogera donc sur le rapport entre la religion, le pouvoir politique et la science en nous demandant si la religion est nécessairement un obstacle à la connaissance de la vérité. Spinoza imagine dans la première partie du texte une sorte de dialogue fictif avec un partisan de la doctrine finaliste. Ce dialogue a pour but de démontrer la vacuité d’un tel mode argumentatif utilisé, comme nous le verrons dans la seconde partie du texte, par ceux qui se prétendent « les interprètes de la nature et des Dieux » afin de manipuler les esprits des « croyants ».
Spinoza expose d’une manière critique la conception finaliste de la nature défendue par les théologiens et des métaphysiciens, conception qui leur permet de maintenir le peuple dans l’ignorance et d’assurer leur autorité à travers par exemple «une pierre est tombée d’un toit sur la tête de quelqu’un et l’a tué ». Cet exemple montre bien le fait que l’être humain ressent une crainte, une fragilité mais aussi une incertitude face à leur vie, qui peut les conduire à se refugier dans la croyance et la religion. L’auteur se pose une multitude de question avec par exemple les « pourquoi ». Ces questions pourraient être celle d’une personne tracassée, ou bien curieuse pour en savoir plus, et creuser le fond.
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