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Aristote, politique, extrait du livre 1, chapitre 2

Dissertation : Aristote, politique, extrait du livre 1, chapitre 2. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2019  •  Dissertation  •  806 Mots (4 Pages)  •  2 304 Vues

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Politique est un regroupement des pensées d’Aristote, prises en note par ses élèves durant ses cours; un thème pour lequel il y attache une importance particulière, car considéré pour lui comme « la plus haute de toutes les sciences ». Pierre Pellegrin, philosophe français qui a notamment traduit Politique en 1990, voit cet ouvrage comme « le fondement de la manière dont nous pensons les rapports des hommes entre eux, et plus généralement le monde des choses humaines ».

Aristote est un philosophe grec du IV ème siècle avant JC, il fut disciple de Platon à l’Académie, puis se détacha de la pensée Platonicienne et fonda sa propre école, le Lycée. Sa pensée est perçue comme plus modérée et réaliste comparée à celle de Platon. Il élabore sa pensée du fait de son époque, en effet, il est contemporain de l’Empire Macédonien, au moment de la fin des cités grecques indépendantes, lorsque l’Empire souhaite mêler et égaliser Grecs et Barbares, c’est la négation de la cité grecque.

Dans cet extrait tiré du Livre 1, Chapitre 2 de Politique, Aristote par syllogisme, nous expose la définition de la Cité qui tient sa particularité de la nature des hommes.

Qu’est ce qui différencie l’homme de l’animal ?

Il conviendra d’étudier la spécificité de la Cité dans laquelle il vit (I) puis l’homme comme « animal politique » (II)

I - La nature de la Cité

Une nature résidant dans la poursuite d’un but commun (A) qui en fait son caractère naturel (B)

A- Une autosuffisance ayant pour but la vie heureuse

Pour Aristote, une cité est une « communauté achevée » ayant « atteint le niveau de l’autarcie {…} complète », c’est à dire qu’elle est émancipée et se suffit à elle-même et cela car elle permet d’atteindre un but commun : « une vie heureuse ». Une vie heureuse réside en la justice, visant une façon de se comporter dans les relations sociales. Selon lui, la notion du droit procède de la notion de justice, le droit est ce qui est conforme au juste; et c’est uniquement l’homme, unique animateur de la Cité, qui est le seul animal à être doté du langage, qui permet, de différencier le « juste et l’injuste », le « bien du mal », celui qui est à même à poursuivre et à mener à bien ce but commun.

B- Le caractère naturel de la Cité

Il évoque l’évolution des groupements qui ont menés à la création de la cité. Ces unités « famille, village, premières cités et tribus soumises à un roi », sont indépendamment, liées par des rapports sociaux forts, et survivent du fait de leurs besoins presque primaires. Mais Aristote, plaçant la justice sur un piédestal, ne semble pas la voir dedans. Pour lui, l’homme par nature, est destiné à vivre en communauté, ne pouvant pas vivre isolé, à moins d’être « surhumain », c’est à dire d’être doté de capacité supérieure lui permettant d’être complet. La Cité est donc tout aussi première que l’individu, voire antérieure à lui et l’homme ne peut être pleinement que dans et par la cité. Là même où une unité d’hommes politisés, car ils tendent à vivre

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