Extrait du Livre Brisé, S.Doubrosky
Dissertation : Extrait du Livre Brisé, S.Doubrosky. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 3456723 • 17 Octobre 2020 • Dissertation • 920 Mots (4 Pages) • 491 Vues
Extrait du Livre Brisé, S.Doubrosky
L’extrait de Doubrovsky est une discussion avec Sarte, qui provoque un grand questionnement sur ce qu’il est vraiment. Il écrit toutes ses pensées pèles-mêles dont on parvient à tirer quelques notions et quelques traits de sa personnalité.
Ce passage provient du livre Brisé, oeuvre qui nous narre la vie d’un professeur de français, vivant à N-Y.
Serge, juif, 50 ans, est marié à une femme de 20, Ilse. Cependant, il a eu beaucoup d’aventures amoureuses avant elle et le raconte dans son journal intime. Jalouse, elle est dépitée et meurt après avoir bu une grande dose d’alcool. Mais il va continuer à écrire sa vie : ces parents ont beaucoup souffert pendant la II guerre mondiale.
Il va raconter à sa manière, sa rencontre avec Jean-Paul Sartre engagé dans plusieurs débats politiques.
« L’autofiction c’est comme le rêve » a dit Doubrovksy. En effet, tout comme le rêve, le contenu de l’autofiction n’est pas réel mais est crée à partir de celui-ci. C’est le cas du Livre Brisé publié en 1989 par serge Doubrovksy, dans lequel cet auteur réinvente d’une certaine manière sa vie en adoptant un style très particulier. Cet extrait d’un dialogue fictif entre Sartre et le narrateur, ainsi que d’un monologue intérieur du narrateur nommé serge.
Par quels moyens Doubrovsky cherche t-il l’ »autre dans moi »
Le texte est écrit dans une forme très libre. En effet, il n’y a pas de ponctuation, ni de phrases correctement écrites ce qui provoque une apparente incompréhension entre les phrases. On remarque aussi une liberté sur les majuscules et minuscules accompagné de passage en italique.
La mise en page est aussi très libre avec des retours à la ligne, des alinéas, des espaces. Le dialogue peut aussi paraitre incompréhensible : il n’y a pas de guillemets … on remarque donc une indifférence affichée dans les règles d’écritures du récit
Le texte commence avec une question de Sartre en italique : rupture de construction avec le sujet qui reste en suspend et reprend sur un autre schéma
La réponse de serge en italique introduite par des lettres cursives mais sans ponctuation. C’est un dialogue entre serge et Sartre et on peut se demander si un autre est dans lui ou alors si Sartre est physiquement présent.
Sartre « s’esclaffe » et devient moqueur et lui reproche son manque d’implication à travers le « toi »
Le récit reprend avec la comparaison de Sartre à une télévision qui « tonitrue » et nous donne l’image d’un homme bruyant.
Saut de ligne et espace qui délimite la réponse de Sartre une « quasi tirade » de ce qu’il pourrait dire. La syntaxe classique réapparait et approfondit le souvenir d’une récit précis : authenticité. On peut noter la récurrence des « tiens, tu, te » appuie sur la culpabilité de Serge de plus le « rien d’autre » est dévalorisant et le « pauvre type » est péjoratif.
Référence à Sartre qui nous dit qu’en 1960 dans son ouvrage Critique de la Raison dialectique, que pour agir librement il faut
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