Sociologie - Tocqueville

« L’ancien Régime et la Révolution »

Alexis de Tocqueville

Alexis de Tocqueville, figure dominante de la sociologie du XIXème siècle, connu et reconnu en partie pour sa pensé sur l’opposition de deux formes de société : d’une part l’aristocratie illustré en France par l’ancien Régime et la Démocratie dont l’Amérique constitue pour lui le meilleur exemple.

Dans cet ouvrage, et plus précisément, dans les extraits étudiés, Tocqueville va porter son attention sur la France, et sur le renversement de l’ancien Régime, (marqué par l’aristocratie) lors de la Révolution française qui prône la démocratie. Pour commencer, il est important de rappeler l’objet même de cette Révolution. Celle-ci va remettre en cause le système social et politique. L’objet de la Révolution est donc plus théorique que physique. On cherche en effet à obtenir l’augmentation des droits et la puissance de l’autorité publique, en mettant fin aux institutions aristocratiques féodales marquées par une autorité, et des inégalités envers le peuple. On assiste alors à une remise en cause de tous les fondements de la société. L’auteur parle d’achèvement radical, soudain, d’un processus de transformation social lent qui se poursuivait depuis des années.

Dans le chapitre VIII Tocqueville va évoquer le fait que la France était le pays où les hommes étaient devenus les plus semblables entre eux.

Plus précisément, il énonce l’hypothèse selon laquelle durant la période de l’ancien Régime précédant la Révolution, les hommes qui occupaient les régions moyennes et hautes de la société, c’est à dire les bourgeois et les nobles, étaient devenus semblables entre eux.

- La vie des provinces s’est progressivement éteinte, cela a contribué à rendre les français semblables entre eux. En effet les provinces se ressemblaient de plus en plus, mais aussi les hommes (mis à part le peuple) dans chaque province. Au cours du XVIII siècle, les déclarations du roi, arrêts du conseil, ont progressivement appliqué les mêmes règles de la même manière dans toutes les parties de l’empire : la législation est devenue générale et uniforme.

- De plus, les nobles se sont appauvris à cause du système féodal qui tendait à disparaître. Les bourgeois héritaient de tous les biens que les nobles perdaient. Nobles et bourgeois avaient des richesses de la même espèce : propriétaires de champs, acquisition de seigneurie.

- Enfin, il faut noter que les bourgeois et les nobles ont eu la même éducation : théorique et littéraire. Paris donnait à tous les esprits, une même forme et une allure commune. Ils avaient les mêmes idées, les mêmes habitudes, les mêmes gouts, les mêmes plaisirs, les mêmes distractions et la même façon de s’exprimer. Ils avaient beau différer par leurs intérêts, ils étaient semblable dans tout le reste.

⇨ Par conséquent, on peut dire que la Révolution bouleversé la société de l’ancien régime car le gouvernement d’un seul homme a eu pour effet de rendre les hommes d’une part semblables entre eux, mais aussi mutuellement indifférents à leur sort. Il n’y a donc eu aucun soutient durant la crise, ce qui l’a rendue aussi intense.

Dans le chapitre 9, Tocqueville

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