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Si Dieu N'existe Pas Tout Est-il Permis ?

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Par   •  24 Avril 2014  •  2 873 Mots (12 Pages)  •  2 484 Vues

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Le mot Dieu vient du latin deus, il est issu d'une racine indo-européenne « deiwos » qui signifie « une divinité ». Dieu ferrait dont référence à une divinité, à un être suprême ; transcendant qui dépasse l’Homme, c’est lui qui définirai les normes et les valeurs donc les règles morales fondatrices de l’humanité.

De nos jours, on peut constater que la religion est de moins en moins présente dans nos vies, la croyance en un Dieu est donc de plus en plus délaissée, d’ailleurs beaucoup de personnes pensent que si Dieu n’existe pas, les Hommes se sentent libres de faire ce qu’ils veulent même ce qui habituellement interdit. Le fait que Dieu soit « puissant » et qu’ils puissent punir les Hommes serait un frein aux actions immorales ces derniers. Mais dans ce cas là, Si Dieu n’existe pas tout est-il permis ? Cette question indique tout d’abord une hypothèse basée sur le fait que Dieu n’existe pas, c'est-à-dire qu’il serait absent dans la vie des Hommes mais l’existence de Dieu n’est pas le sujet, on suppose donc que cette hypothèse est vraie pour la suite du raisonnement. La conséquence de cette hypothèse est le fait que l’Homme se sent autorisé à tout faire même les choses interdites il ne pose aucunes limites à son comportement. Le sujet concerne tout les Hommes ; les croyants comme les Athées (les non croyants). S’il n’y a pas de règle transcendante qui dépasse l’Homme, A-t-on tout les droits ? Est-on totalement libre ? Si tout était permis , on peut supposer que le monde serait chaotique, en effet chacun ferai ce qu’il désire que se soit bien ou mal ; comme bon lui semble, or on constate que ce n’est pas le cas, de plus les personnes qui ne croient pas en Dieu adopte le même comportement que les croyants, on peut donc dire que Dieu n’est pas le seul à être responsable du comportement que l’Homme adopte, ni des valeurs, normes et règles morales qui guident et conditionnent les Hommes, d’autre acteurs interviennent .

Afin de répondre à cette question nous verrons tout d’abord : Quel sont les aspects bénéfiques d’un Dieu dans le maintien d’une société juste ? Ensuite nous nous poserons la question « Qu’es ce qui fait penser aux Homme que sans Dieu ils ont tous les droits ? » Puis nous réfléchirons à cette dernière question : Les hommes sont-ils capables de s’imposer des limites et de fonder leur propre morale ?

D’après certains auteurs, Dieu serait en réalité une invention afin d’inspirer de la crainte aux hommes, cet être suprême serait capable de tout voir de tout entendre et donc de juger les actions des êtres humains. Les croyants accomplissent tous leurs actes en fonction de ce que dit Dieu, mais quelle place a-t-il dans une société constituée de croyants et de non croyants ?

D’après certain auteurs philosophe, les règles morales seraient définie par cet être transcendant et inscrites dans les textes sacrés, c’est elles qui réguleraient le comportement des mortels et imposerait des limites à ces derniers. Dieu serait donc capable de poser un regard sur les actions justes ou fausses et guiderai les hommes sur le droit chemin. Sans Dieu l’homme croyant aurait du mal à trouver dans un « ciel intelligible » les normes, les valeurs ainsi que les règles à respecter, en effet il est écrit nulle part ce qui est morale ou non tel que « il ne faut pas mentir », « il faut être honnête ». Mais cela ne veut pas dire que tout les hommes sont moraux en effet un homme mauvais reste mauvais qu’il soit croyant ou non.

Voltaire raconte dans « le dictionnaire philosophique » que Moïse n’avaient pas enseignés aux premiers juifs l’histoire d’une vie future, ni la possibilité de châtiment après la mort, mais pourtant les juifs se fixaient des limites et s’engageait à être moraux bien qu’ils ne soient pas certain de se soumettre à une autorité divine. Ils avaient la crainte d’une éventuelle punition non pas après la mort mais dans leur vie présente à travers leurs enfants, leur femmes, eux même. Cela était un frein puissant à leurs actions. On peut donc dire que l’idée même qu’il puisse exister un Dieu même si on en n’est pas certain de son existence peut être un frein aux actions des non croyants.

On peut donc alors dire qu’il est préférable qu’il existe un Dieu même imaginaire car il serait capable de freiner les actions des hommes même les non croyants. On peut émettre l’hypothèse qu’un commerçant par exemple sera moins tenté d’escroquer un jeune enfant n’ayant pas la notion d’argent car ce dernier à un doute concernant l’existence d’un Dieu, d’une punition transcendante après la mort ne prendra aucun risque comme les juifs de l’exemple précédent.

Notre conduite doit être conditionnée par des lois morales, mais si nous n’avons aucune raison de les respecter pourquoi le faire ? Si Dieu n’existe pas il n’y a pas d’espoir d’une vie après la mort ou une éventuelle récompense si nous avons mené une vie juste et morale pour les croyants par exemple. Sans dieu on peut avoir un ordre idée des choses à respecter mais on ne le fera pas obligatoirement. Les hommes ne sont pas forcément moraux mais ils font le bien dans l’espoir d’être récompensé par Dieu, alors même si les Hommes ne sont pas moraux par volonté mais qu’ils le font par intérêt (récompense d’une vie meilleure après la mort), quelque soit la motivation des Hommes cela régule la société puisqu’ils tentent de respecter les règles et ne font pas le mal autour d’eux. Le fait que Dieu soit présent dans la vie de croyants les incite à respecter certaines règles, valeur et normes morales.

Dans un second temps nous allons voir, pourquoi l’Homme aurait une sensation de « liberté » et d’avoir tous les droits si Dieu n’existait pas, ou s’il n’y avait aucune « règle transcendante » qui dépasse l’Homme. Dieu serait donc un « frein » aux actions des Hommes comme nous l’avons vu précédemment et en sont absence ils se croiraient tout permis et libres de faire ce qu’ils désirent.

Si Dieu n’existe pas, les mortels peuvent penser qu’il n’y a plus de règles transcendantes qui conditionnent nos actions. Les règles transcendantes font référence à des règles qui dépasse l’Homme et que ce dernier n’est pas en pouvoir de contrôler. En effet si nos valeurs et nos normes morales sont dictées par Dieu, plus rien ne nous oblige à les appliquer si ce dernier n’existe plus. En effet, Il est écrit nulle part qu’il faut être honnête ne pas mentir être bon et juste. Alors pourquoi l’être ? Les hommes pensent que si Dieu n’existe plus il n’est plus nécessaire d’appliquer les normes et les valeurs qu’il aurait dicté et ils

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