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S'engager Est-ce Perdre Ou Affirmer Sa Liberté ?

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Par   •  3 Février 2013  •  699 Mots (3 Pages)  •  6 806 Vues

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Note obtenu pour cette dissertation : 11/20

Sujet : S’engager est-ce perdre ou affirmer sa liberté ?

D’après la déclaration universelle des droits de l’homme, tout Homme né libre, la liberté et de faite inhérente à l’humanité. Le terme s’engager peut avoir plusieurs significations. La première est une promesse, le fait de promettre quelque chose est un engagement et souvent cette promesse est accompagnée d’un contrat officiel qui stipule que l’Homme accepte les contraintes de son engagement comme le militaire ou l’homme qui se marie.

Mais s’engager signifie aussi s’avancer, aller vers quelque chose qui peut-être risqué et dont nous ne savons pas ce qui va en résulter. En prenant compte de ces premières définitions, nous nous demanderons si le fait de s’engager, de quelque manière que ce soit, freine ou affirme notre liberté.

En premier lieu nous pouvons penser que s’engager, c’est perdre sa liberté. Mais d’un autre côté, n’est-ce pas aussi l’affirmer ? Si lors d’un engagement, on perd une certaine partie de sa liberté, n’est-ce pas pour d’autant plus l’affirmer ?

S’engager n’est pas un acte toujours totalement libre, on peut seulement en avoir l’impression. On peut être influencé, que ce soit de manière consciente, lors d’un mariage forcé par exemple ou de manière inconsciente par les conseils ou points de vu de notre entourage. Lorsque l’influence est faite de manière inconsciente, l’homme a donc l’impression d’être libre et d’être déterminé dans son choix alors qu’en réalité il est poussé vers celui-ci sans savoir ce qui l’y pousse. Le texte Lettre 58 à Schuller de Spinoza illustre cette idée dans l’exemple de la pierre qui est d’abord poussée par une cause extérieure avant de perpétuer son mouvement nécessairement.

Un engagement impose des règles, des contraintes, on peut donc penser que cela s’oppose à notre liberté dans le sens ou lorsqu’on s’engage, on se lie à quelqu’un ou quelque chose, ce qui nous pousse à respecter ces contraintes. Par exemple, un militaire ne va pas s’enfuir de peur d’être considéré comme un déserteur; après avoir promis quelque chose à son enfant, un adulte ne va pas revenir dessus de peur de voir de la déception dans les yeux de l’enfant.

L’engagement est un choix avant tout personnel, aucun homme n’est dans l’obligation absolue de s’engager que ce soit dans un mariage ou plus simplement dans une conversation. Cette question de choix nous amène à nous interroger sur le libre arbitre, qui est cette capacité à choisir ceci plutôt que cela, c’est-à-dire ici, à choisir de s’engager plutôt que de ne pas le faire. Un engagement est donc libre à condition de savoir soi-même pourquoi on décide de s’engager ou non, et de savoir exactement les termes du contrat dans lequel on s’engage. De plus ce choix de l’engagement serait totalement libre si celui qui veut s’engager se soustrait à la force des influences, c’est-à-dire qu’il prendrait en compte sa seule raison.

Aussi, si quelqu’un s’engage, sans avoir fait usage de son libre arbitre, sans avoir connaissance de tous les termes du choix qu’il avait ou encore en se rendant compte que son choix n’était en fait pas celui qu’il

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