Question philosophique sur la confrontation entre l'homme et l'animal
Commentaire de texte : Question philosophique sur la confrontation entre l'homme et l'animal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Palatine74 • 2 Mars 2015 • Commentaire de texte • 846 Mots (4 Pages) • 1 139 Vues
Depuis toujours, les philosophes se questionnent quant à l’opposition entre l’homme et l’animal. Pour certains, l’homme est l’être le plus évolué du règne animal. Pour d’autres, l’homme est totalement différent, au-dessus de l’animal, il relève d’un monde spirituel supérieur. Ces différences de pensées nous permettent ainsi de nous pencher sur les facultés que possèdent les animaux. La subjectivité est-elle propre à l’homme ou existe-t-elle chez tous les animaux ? Nous verrons tout d’abord que les animaux n’ont pas la même subjectivité que les hommes. Puis, nous verrons par la suite que les animaux ont tout de même une subjectivité, mais relative.
Tout d’abord, il existe une différence primordiale entre l’homme et l’animal qui influe sur leurs modes de fonctionnement propre. En effet, le premier agit grâce à son intelligence alors que le second suit son instinct. L’instinct est un mode de réflexion inné, une sorte de programmation génétique synonyme d’inconscience. Pour Henri Bergson, philosophe du début du vingtième siècle, l’intelligence n’est qu’un stade plus développé de l’instinct. Alors que les animaux ne possèdent que ce dernier, les hommes possèdent en supplément, la construction et l’invention. L’intelligence est propre à l’homme et se sont ces deux facultés qui, selon Bergson, permettent à l’homme d’être supérieur au monde animal. De plus, d’après René Descartes, l’animal reste un simple mécanisme comparable à un robot. Il fonctionne selon la programmation de son espèce. Au contraire, l’homme fonctionne par la pensée. De même, l’instinct est, pour Sigmund Freud, la représentation de la force organique, physique, par opposition à l’intelligence qui représente la force intellectuelle, de l’esprit. Même si ces deux pensées demeurent discutables, elles démontrent une certaine différence de subjectivité entre l’homme et l’animal. Aussi, l’homme dispose d’un type de conscience qui lui est propre, une conscience bien supérieure à celle de l’animal qui lui permet d’être subjectif. Il s’agit d’une forme de connaissance que l’homme a de ses pensées, de ses sentiments, de ses actes. Ie, contrairement à l’animal, si tous deux pensent, l’homme a conscience qu’il pense. Si l’animal à conscience de ce qui est bien ou de ce qui est mal, l’homme sait pourquoi c’est bien ou pourquoi c’est mal. Il dispose de la raison. L’homme est un être pensant, un cogito selon Descartes, « je pense donc je suis ». Enfin, l’animal ne peut être désigné comme étant un sujet. Il ne peut s’affirmer comme un être libre, responsable et raisonnable. Or, pour Emmanuel Kant et d’après la philosophie morale, la subjectivité relève de la sensibilité du sujet. Les animaux ne sont donc pas considérés comme étant subjectifs, humainement parlant.
Même si les animaux n’ont pas une subjectivité similaire à celle des hommes, ils ont néanmoins une subjectivité, certes moins évoluée, mais une subjectivité relative.
Tout d’abord, l’instinct animal peut être vu comme une sorte de subjectivité. En effet, l’instinct est un mode de fonctionnement qui incite l’animal à agir de façon innée et donc inconsciemment. Cependant, si conscience entraine à coup sûr subjectivité, il est patent que l’inconscience n’empêche pas cette dernière. En effet, il existe
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