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Quelques théoriciens ayant abordé la rationalité

Étude de cas : Quelques théoriciens ayant abordé la rationalité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Novembre 2013  •  Étude de cas  •  1 234 Mots (5 Pages)  •  914 Vues

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Introduction

En opposition avec les théories traditionnelles de l’économie qui postulent une rationalité parfaite et irréaliste, les théoriciens de la décision( les théoriciens sociologues) ont voulu introduire de la psychologie dans les modèles de décision des organisations.

Ce courant est par essence pluridisciplinaire et en fort développement (prix Nobel, programmes CNRS)

Herbert Alexander Simon (1916-2001)

Économiste et sociologue américain, ayant reçu 2 prix dont le prix Nobel d'économie en 1978.Il se spécialise en psychologie cognitive et se penche sur la rationalité limité (Bounded rationality).

Son intérêt pour les études de sciences sociales vient de son oncle maternel qui l'a influencé sur l'idée que le comportement humain pouvait être étudié scientifiquement.

En économie, ses travaux l'ont poussé à s'interroger sur l'efficacité du fordisme et à remettre en cause les théories néo-classiques. Il a aussi fait des études sur la rationalité limitée qui l'ont amené à s’intéresser aux organisations et aux procédures de décisions. Il est aussi l'un des pionniers aux États- Unis de l'intelligence artificielle (à bas d'informatique), notamment avec le théorême d'Hawkins-Simon sur les conditions de l'existence d'une solution positive dans les matrices d'entrées-sorties . Pour lui, le meilleur moyen d'étudier les problèmes est d'utiliser les ordinateurs c'est-à-dire l'intelligence artificielle. L'I.A. A aussi 2 faces selon Simon : l'une reproduit la pensée humaine et est à son image ; l'autre, permet de systématiser la pensée humaine et en vient à dire ce qu'est la pensée humaine.

VOIR LES FILLES !!!!!!!!!

Limite de la rationalité individuelle est la vie dans un environnement émetteur de plusieurs nouvelles informations et que l'individu ne les perçoit pas toute.

Intérêts dans le processus de décisions triple :

création et utilisation de procédures routinières qui permettent de faire face à l'incertitude.

Organisation qui permet la division du processus de décision entre les agents

division qui permet de limiter les risques d'erreurs et d'aider à la correction des erreurs de décisions.

La cohérence des décisions au sein de l'entreprise permise par :

l'autorité, appuyée sur un système de récompenses et de sanctions

et par la loyauté qui consiste pour l'individu à intégrer les objectifs de l'entreprise.

James Gardner March (1928)

Il est professeur émérite à Stanford, l’un des pionniers de la théorie des organisations.

En 1958, il a publié le fameux livre Organisations avec Herbert Simon. Ce livre est considéré avec une théorie comportementale de l’entreprise, comme le fondement de la théorie des organisations. Il développe notamment la rationalité limitée en prenant en considération que la plupart des directeurs suivent les règles préétablies. Ensuite, il développe l’idée de l’apprentissage organisationnel, ses travaux inspirent surtout toute la littérature sur la Gestion des connaissances.

On peut faire deux remarques sur James March : d’une part, il est fondateur du néo-institutionnalisme en science politique et sociologie, avec Johan Olsen. D’autre part, il est inventaire de la psychologie des préférences.

Richard Michael Cyert (1921-1998)

Il est économiste et statisticien américain, théoricien de la théorie des organisations. Il était président de l’université Camegie Mellon.

En 1959, il a publié « A behavioral theory of the firm » avec J.G. March, le livre se traduit en français comme « Théorie behavioriste de la firme ». Ce livre fait l’approche comportementale de la firme développée, surtout à sa façon de prise de décision. Cyert est néo-rationaliste, en opposition au modèle rationaliste de l’économie néo-classique. Il prend en compte les objectifs, les règles, les critères de décision et des membres de l’organisation. Les auteurs critiquent l’approche de néo-classique sur trois points : - sur l’évolution de la société, il y a apparition de managers qui ne sont pas propriétaires de la firme - la contestation de la rationalité, la rationalité des humains est limitée - l’exclusion du critère du profit comme

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