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Plusieurs théories différentes

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Par   •  4 Avril 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 765 Mots (8 Pages)  •  631 Vues

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2) Le Scientisme

Il est de coutume de dire que la science est une vérité absolue, puisqu’elle est prouvée scientifiquement, et est donc indéniable. On peut comparer cela à la dévotion des religieux qui ne remettent pas en cause « la parole de Dieu », certains scientifiques sont alors appelés « croyants » lorsque leur religion à eux s’appelle « science ». On explique cela par une relation de cause à effet.

Ainsi, le Scientiste considère que tout s’explique. Dès lors, ce qui s’explique (à travers des faits observés) peut être prédis « au regard de leur cause ». En management, il est aisé de prévoir et donc de diriger sa stratégie de manière réaliser et même bonifiés ses objectifs. Pour autant, les notions de généralisation (à travers la « répétition ») représentent l’aspect problématique du scientisme.

L’approche scientifique ne peut pas considérer les contraintes humaines, scientifiques, ou tout simplement imprévues, se basant uniquement sur des études d’échantillonnage.

En effet, concernant la gestion des hommes, la standardisation n’existe pas. On observe dans Pourquoi les entreprises ne parviennent-elles pas à gérer la complexité ? que la notion de science est associé à l’idée de contrôle (dans le contexte du management et de l’entreprise).

Illustration :

On peut lier la notion de scientisme à la notion de gestion, même si le lien entre ces deux notions paraît flou. Comme dit précédemment, le scientiste utilise la relation de « cause à effet » pour tout expliquer, et de ce fait, il est dans la recherche de prédiction et d’anticipation. Il s’agit donc d’une sorte de contrôle (d’un point de vue managériale) fortement faussée par une généralisation.

Dès lors, ces 2 aspects (généralisation et anticipation) peuvent induire en erreur en terme de résultat. Pour illustrer, je prends l’exemple de n’importe quel projet où mission auxquels j’ai put participer. Dans toutes mes expériences, il était impossible de prévoir les rapports humains et le bon déroulement e la vie de groupe. Je ne dis pas par là que chaque expérience a vu des problèmes de vie de groupe, mais qu’ils sont imprévisibles et dépendent de facteurs variés (comportement, fatigue, environnement, etc…) Cela prouve bien que de nombreux facteurs ne peuvent pas être anticipés.

4) Idéologie gestionnaire

Dans son entretien, V. de Gaujelac essaie de définir le concept de gestion, qui apparaît de nos jours comme une idéologie. Car aujourd’hui, l’individu donne à la gestion de ses activités (de tout type) une place très importante. Comme il l’énonce, dans un monde où « l’idéal devient la norme » la gestion semble presque indispensable. Au sein de l’entreprise, la gestion est partout, et surtout quand il s’agit de la RH. Dès lors, on peut comprendre, et Vincent der Gaujelac l’énonce aussi, l’Homme est considéré désormais comme « une ressource, qu’il faut développer, pour développer l’efficacité de l’entreprise et sa rentabilité », comme si la vision de l’homme vu par l’entreprise avait changé et qu’il apparaitrait désormais comme un facteur rentable d’une entreprise (et non plus l’entreprise comme c’était le cas dans le passé.

Aussi, il est important de comprendre pour la gestion a désormais une place aussi idéologique au sein de tous les esprits. L’Homme voit la gestion aujourd’hui comme « un ensemble de représentations qui se met au service du pouvoir ». De plus, en mettant en place cette quête de la rentabilité économique et du pouvoir, l’entreprise perd alors toute sa culture collective, car les objectifs individuels prennent une place tellement importante que les individus se retrouvent lancés dans une compétition à laquelle ils ne peuvent échapper. C’est une véritable culture de la performance.

Illustration

Afin d’illustrer ce concept, on peut prendre les situations les plus graves en entreprise. Par exemple, le cas de France Télécom, où bons nombres de suicides de ses salariés ont été relatés (raisons liés à l’entreprise). On peut dès lors penser que dans ce genre d’entreprise, les équipes salariées ont peut être été trop écrasées par ce culte de la parfaite gestion. C’est à l’entreprise de se poser la question : « cette nouvelle idéologie est-elle vraiment rentable ? N’est-il pas temps de se vouer au culte de la personne et de son bien être au sein de la société, afin de rentabiliser l’activité ? ».

6) La Théorie du Chaos

En lisant les travaux de P. Etchecopar, on découvre les Hommes à l’origine de ce principe de théorie du chaos (notamment le professeur Edward Lorenz). Tout d’abord, la théorie du chaos étudie les systèmes instables, déterministes et dynamiques (qui évolue au cours du temps). Le déterminisme apparaît comme la philosophie du principe de causalité. Selon Bruno Jarrosson, c’est « une doctrine philosophique selon laquelle tout, dans l’Univers, est le résultat nécessaire des conditions antérieures. Alors, que la théorie du chaos reconnaît l’existence du hasard, le déterminisme ne lui en laisse quant à lui, que très peu de place.

Lorenz, le fondateur de cette théorie, a fait une découverte majeure grâce à l’étude de la météorologie (et des déplacements de masses d’air de notre atmosphère) : certains évènements apparaissant comme « très sensibles » à des données primaires, que le moindre petit changement peut engendrer des changements énormes sur les effets futurs (comme pour les prévisions météorologiques). C’est par la, qu’il illustre parfaitement « l’effet papillon » qui dit : « le simple battement des ailes d’un papillon au Brésil peut déclencher une tornade au Texas ».

Ainsi, le hasard nous apparaît vraiment comme la clef fondamentale de cette théorie. Les évènements non linéaires ne sont donc pas prévisibles à long terme et la science a alors des limites réelles. Alors qu’on

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