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Peut-on faire pleinement confiance aux images de la guerre ?

Cours : Peut-on faire pleinement confiance aux images de la guerre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2021  •  Cours  •  1 388 Mots (6 Pages)  •  783 Vues

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NOM : Kim Champagne                                                                    PROGRAMME : Préuniversitaire

PREMIÈRE RÉDACTION PHILOSOPHIQUE (30 POINTS)

Utilisez absolument ce canevas de réponse pour la remise de votre travail. Les phrases en gras peuvent rester telles quelles dans votre texte.

La photographie

Peut-on faire pleinement confiance aux images de la guerre?

Les médias font partie de notre vie d’aujourd’hui, et plus encore à l’ère du numérique, où l’information circule très rapidement d’une partie du monde à une autre grâce à la démocratisation d’internet. Le problème est de savoir si les médias sont crédibles et si nous pouvons leur faire confiance. Nous pouvons donc envisager la photographie de guerre. L'objectivité est-elle possible dans les médias? Qu'est-ce que l'art? A-t-il une limite? Y a-t-il des progrès dans l'art? Où est la vérité? Pouvons-nous connaître la réalité? Quelle est la justification morale des dispositions légales auxquelles sont soumis les journalistes? Bref, pouvons-nous faire pleinement confiance aux images de la guerre? Je crois sincèrement que les images de la guerre sont importantes à certains égards, car sans elle, nous serions tous dans le noir. La photographie de guerre existe pour nous montrer que la guerre existe.

Cependant, il est difficile d’imaginer qu’il puisse y avoir liberté d’information et d’objectivité de l’actualité dans cette situation. L’objectivité est la qualité des personnes qui émettent des jugements objectifs et équitables. C’est le contraire de la subjectivité, soit, la qualité de ce qui est conforme à la réalité. Si le sens du mot ne semble pas constituer un problème de compréhension, alors son interprétation dans le domaine de la photographie est très différente. En effet, le photographe de guerre doit s’acquitter de la tâche, et c’est à son honneur : il doit ramener les images de la guerre d’un pays, et ces images pourront devenir un véritable témoin de l’évènement de matière fidèle et neutre. L’image apporte des preuves tangibles qui nous empêchent de dire : « on ne savait pas ». Toutefois, l’objectivité de ces images de la guerre est souvent limitée.  Bien qu’il soit photographe, il est lié à un camp ou à un autre; il n’est ni invisible ni invincible; ses images sont souvent le résultat de ses opinions personnelles ou de ses aperçus artistiques sur des évènements, pas seulement des résultats de reportages. La photographie peut être particulièrement objective. Car l’appareil photo n’a pas d’opinions personnelles. En revanche, il y a toujours un photographe derrière et lui, il a un avis personnel sur l’évènement.  De plus, les journalistes ne sont pas habitués à gagner des guerres, mais à fournir des reportages, bons et mauvais, et à s’opposer aux comportements déloyaux. Cela implique le contrôle et la vérification des informations, l’objectivité et la neutralité des termes utilisés. L’image de la violence contient deux sentiments contradictoires, la répulsion et la fascination. Les soldats ont une conception particulière de la réalité de la guerre, représentée par des chiffres, des lignes et des flèches. Ils rejettent toute subjectivité et sensibilité. Au contraire, les journalistes et les téléspectateurs d’aujourd’hui ont tendance à voir la réalité de la guerre, où ils détruisent et tuent des gens.

Après tout, je suis satisfaite des instantanés de la guerre, mais je pense qu’il est important d’expliquer que ce n’est pas toujours la réalité. Par exemple, nous pouvons prendre une photo intitulée « Femme marchant avec son enfant dans un camp de réfugiés kurdes à la frontière syrienne » à titre d’exemple. Sur cette photo, on voit en fait une femme tenant son bébé, la main levée pour couvrir son visage. Elle était dans un endroit vide, dans un camp de réfugiés et le photographe est allé sur les lieux quand il pouvait faire ce qu’il voulait, alors il était dans un dilemme : aider ou regarder. Cette femme ne veut pas prendre de photo. Elle semble dire qu’elle vit déjà beaucoup, que vivre dans un camp est déjà très difficile et que présentement la photo est de trop. La guerre est déjà violente et terrible, la photographie vient simplement augmenter cette douleur. C’est comme être l’intrus dans le problème des autres. Cette photo est pourtant bien réussite puisqu’elle nous rappel notre propre position, nous sommes que des spectateurs.  

(643 mots)

LE DÉFI DE L’OBJECTIVITÉ : LA PHOTOGRAPHIE DE GUERRE

RÉDACTION PHILOSOPHIQUE (30 POINTS)

GRILLE DE CORRECTION

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COMMENTAIRES DU PROFESSEUR

/30

PHILOSOPHIE ET RATIONALITÉ (AUTOMNE 2020)

 

LA TRAHISON DES IMAGES : LE DÉFI DE L’OBJECTIVITÉ

RÉDACTION PHILOSOPHIQUE (30 POINTS)                                                                           / 30

Ce travail de rédaction est à faire à la maison et ressemble de très près à la forme de la rédaction finale.

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Pour remettre votre travail, vous devez utiliser le canevas de réponse disponible sur LÉA.

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