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Nouvelles formules HLM

Commentaire d'oeuvre : Nouvelles formules HLM. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  398 Mots (2 Pages)  •  589 Vues

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manière fondamentale le processus de structuration de l’ « en ville » de ce qu’on appelle : l’urbain martiniquais (Fort-de-France). Il faut savoir que la situation que nous connaissons en Martinique est unique, à la fois dans le bassin caribéen et dans les Amériques. C'est-à-dire une société qui dans un laps de temps assez rapproché est passée d’une base de production agricole à une réalité qui fait qu’un tiers de la population vit au niveau du pôle urbain. Il ya peu d’endroit dans la Caraïbe, où vous avez une ville qui atteint cent mille habitants, ni une capitale qui occupe un tiers de la population et il faut comprendre comment cette réalité s’est formée. Après la deuxième guerre mondiale, il y a la chute de la production cannière et l’exode rural où les populations confluent vers Fort-de-France. Elles arrivent sur un territoire où la terre appartient à l’Etat et aux Békés, elles investissent donc massivement l’urbain de manière illégale. Se sont des squatters, des occupants illégaux qui vont construire sur des terrains cinquante pas kilométriques, sur des terrains communaux ou des terrains appartenant à des sociétés privées (comme Texaco par exemple). Ces personnes vont développer des techniques d’auto-construction qui vont constituer l’essentiel des quartiers populaires de Fort-de-France c'est-à-dire l’essentiel de la population de la ville, ce que Serge LETCHIMY (Maire de Fort-deFrance actuel), va appeler les mangroves urbaines. Ce terme de mangrove urbaine est un concept éminemment riche en ce qu’il fait le parallèle avec la réalité biophysique du pays et qu’il nous montre comment ces mangroves qui étaient des espaces résiduels, mal vus, sont devenus avec le temps une réalité écologique ; Un nouveau regard émerge donc sur la Mangrove. A la fin des années soixante-dix et quatre-vingt, le regard sur les quartiers populaires change. Auparavant, il y avait une prédominance d’un regard hygiéniste sur ces quartiers qui tendait à dire qu’ils sentaient, qu’ils ne servaient à rien, qu’il y avait de la prostitution, du chômage, qu’il fallait les raser. Des HLM nouvelles formules pour les classes moyennes seront donc reconstruits en périphérie dans la logique que l’on a connue dans les grandes métropoles de l’hexagone. Le quartier Morne Pichevin des Hauts du Port qui était symbolique d’une certaine socialité populaire va être rasé et les personnes relogées en périphérie seront dès lors stigmatisées (Dillon, Volga, …) car d’une rue à l’autre c’était déjà des

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