Le malaise de la modernité
Cours : Le malaise de la modernité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar krykry • 1 Avril 2016 • Cours • 625 Mots (3 Pages) • 920 Vues
KRYSTELL BROCHU
L’être humain
340-102-MQ, GR. 01
RÉSUMÉ D’UN TEXTE PHILOSOPHIQUE
Le malaise de la modernité
Travail présenté à
M. Alexandre Alberti
Département de philosophie
Cégep de Victoriaville
Le 23 février 2016
Charles Taylor est un des plus grands philosophes de son vivant. Étant un penseur communautariste, il a une idée bien ancrée en lui, celle que l’État n’est jamais entièrement neutre, jamais absent de la société. Avec ce raisonnement, il entreprend une enquête sur la modernité afin d’éclaircir les inquiétudes sur cette nouvelle ère. Avec les résultats obtenus, il écrit un livre en 1992 intitulé « Le malaise de la modernité »[1] sur lequel je ferai un résumé d’un extrait. Le sujet de l’œuvre rapporte aux trois principaux malaises qui minent la modernité qui sont selon Taylor l’individualisme, la primauté de la raison instrumentale et la perte de la liberté. La thèse défendue par celui-ci est qu’il existe un idéal moral d’authenticité et il y a une force morale derrière cette idée.
Une conquête à laquelle nul ne renoncerait est bien l’individualisme, car il est désormais possible de contrôler son existence, mais pour certains cette liberté nous a coupé d’anciens horizons moraux. En effet, l’arrivée de ce déplaisir nous a émancipés des liens et des croyances qui tenaient nos ancêtres enfermés dans un ordre hiérarchique où chacun avait sa place. Mais cette limitation leur attribuait un sens et cette liberté conquise nous amène à nous questionner sur l’ordre imposé dans la société, soit celle du sens du monde et de la vie sociale, car autant du côté de l’individu que de la vie humaine, il y a la perte du sens de l’idéal et de la raison pour laquelle nous sommes sur la terre. En bref, Taylor évoque la face sombre de la modernité qui tient à un repliement sur soi ce qui nous éloigne du souci des autres.
La raison instrumentale impose sa logique des moyens appropriés, au mépris de toute interrogation sur les buts, pour Taylor c’est un phénomène important et inquiétant de l’époque moderne. La disparition de l’emprise de la religion fait place à la recherche de la quête du bonheur et du bien-être de chacun, car maintenant on s’occupe seulement des fins économiques, donc le bonheur, les sentiments et la politique n’y sont plus. La réussite, l’efficacité et la rentabilité évincent ce qui ne rapporte rien. Il est vrai que la raison instrumentale nous facilite la vie de plusieurs manières, mais son immense pouvoir d’attraction fait en sorte qu’elle envahit désormais tous les domaines de la réalité humaine, ce qui contribue à nous garder enfermés sur nous-mêmes et à la dégénérescence des fins.
Le dernier malaise soulevé par Taylor porte sur les conséquences en matière de politique de l’individualisme et de la raison instrumentale, des conséquences qui nous conduiraient directement vers un déclin de la liberté. Ainsi, la division de l’individu fait en sorte qu’il se retrouve toujours de plus en plus isolé devant un État qui contrairement devient plus puissant, car aucun véritable mouvement démocratique n’est là pour le limiter dans ses abus de pouvoir ni pour lui signifier quelle est la volonté de ses citoyens. L’individu se sent alors seul et impuissant devant un État centralisé et bureaucratique et sa dignité est menacée, car il se découvre n’être rien du tout.
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