Le droit positif contre la justice du justicier
Dissertation : Le droit positif contre la justice du justicier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yassine.95 • 5 Mars 2022 • Dissertation • 1 126 Mots (5 Pages) • 316 Vues
Philosophie du droit :
Paragraphe 1 : Le droit positif contre la justice du justicier
Le droit positif provient du latin « ponere legem » donc édicter une loi. C’est le droit posé, » édicté le droit en vigueur dans un pays donné. On distingue le droit positif du droit naturel c’est à dire du droit idéal
Pq a-t-on besoin d’édicter des lois ?
- Le droit positif n’a pas tjrs exister dans les sociétés humaines, il faut qu’un pouvoir politique existe pour faire appliquer ce droit or cela arrive tardivement. On a ressenti le besoin de son existence car il répond à certains types de besoin. Un des préjugées du droit positif est que c’est essentiel pour tout régler or cela est inexacte elle régit qu’une petite partie de nos comportements. Il existe encore des sociétés ou il n’y a pas de droit positif mais elles fonctionnent quand même.
- Le droit positif est toujours accompagné d’une contrainte et de peines. De quel droit et jusqu’à quel point des hommes peuvent-ils légalement imposer des peines à d’autres hommes ? Qu’est-ce qu’une juste peine ?
- Le droit positif est imparfait, c’est une création qui change qui est appliquer par des Hommes. On le reproche d’être lent cela agace et gêne. Le droit est parfois injuste. Elles sont mal faites elles sont mal ajustées au problème à résoudre.
- Même avec des bonnes lois/institution/volonté il peut exister des erreurs judiciaires. Par exemple : le procès de OJ Simpson ; des grandes entreprises qui portent atteinte à l’intégrité des territoires et qui arrive à échapper à la justice grâce à des avocats bien payées et l’affaire Treyvon Martin
- Malgré tout on peut ne pas se passer de droit positif, l’idée est « la justice que ferait régner le justicier ». Un justicier c’est celui qui s’auto proclame compétent à faire régner le droit, il n’est pas subordonné à une instance supérieure, par ses propres moyens il décide lui-même de la peine et l’applique immédiatement. Idéalement le justicier serait le meilleur moyen de faire régner la justice : s’il était infaiible (s’il ne se trompe jamais ni sur ce qui est juste ou injuste), s’il était tout puissant. Exemple d’homme qui rétablissait les choses : Robin des bois, Zorro
Dans l’Antiquité il y’avait cette idée qu’il existe un jugement dernier qu’on trouve dans plusieurs religion et civilisation. Idée qu’un Dieu juge des hommes pour rétablir l’ordre des choses. La procédure d’ordalie qui consiste à remettre le jugement a Dieu dans le cas où l’humain est incompétent pour le faire on suppose que Dieu fait régner la justice de façon cacher.
Même si le droit est imparfait la solution du justicier dans la réalité est le pire, le justicier humain exerce la justice sous forme de lynchage c’est-à-dire l’acharnement des individus un effet de meute. Aujourd’hui cette pratique peu courante mais existe le lynchage médiatique
Le droit à une dimension d’institution pour que le droit soit créé il faut une machine qui est indispensable pour sortir d’une justice dangereuse, c’est le produit de la société.
- Le droit positif comme une institution sociale
Aristote dans Etique à Nicomaque a une réflexion sur la notion de juge en désignant la fonction qu’un juge idéal doit remplir. « Aller devant le juge c’est aller devant la justice car le juge tend à être comme une justice vivante » on cherche dans le juge un médiateur /un juste milieu c’est quelqu’un qui s’interpose. C’est l’idée qu’une personne se met au milieu pour trouver le juste milieu entre ce que réclame l’un et ce que réclame l’autre il doit attribuer a chacun ce qui lui revient.
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