Le Regard D'autrui
Rapports de Stage : Le Regard D'autrui. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cocoadsl • 2 Mai 2013 • 781 Mots (4 Pages) • 920 Vues
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Faut Il Craindre Le Regar Des Autres?
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Catégorie: Philosophie
Soumis par: Mirielle 29 novembre 2011
Mots: 1098 | Pages: 5
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ession et désespoir), une sensation de solitude, les harcèlements moraux poussés à son paroxysme peuvent conduire au suicide.
* La crainte éprouvée par une personne face à une tierce personne naît du sentiment d’infériorité ressenti par la personne émettrice de ce sentiment de crainte.
→ La crainte du regard des autres, même s’il n’entraine pas tous le temps des maladies psychosomatiques, peut créer ou aggraver un manque de confiance en soi qui empêchera l’individu de vivre sa vie comme il l’entend. Cet individu peut ressentir un certain blocage vis-à-vis du regard d’autrui et se renfermera sur lui-même.
Cependant le terme ‘autrui’ recouvre aussi bien notre entourage, amis et famille, que les étrangers qui constituent notre quotidien. Faut-il craindre tout autant le regard de nos amis que ceux qui ne peuvent prétendre à ce titre ? Les regards des étrangers sont-ils nécessairement hostile ?
II) Le regard des autres n’est pas toujours austère à notre encontre
* Le regard d’autrui me sort de ma solitude, me donne en quelque sorte une épaisseur, ainsi qu’une consistance, a fortiori si cet autre s’avère être un ami, au regard alors bienveillant
→ Les amis, les familles considérées comme autrui portent un regard sur nous et pourtant il ne nous détruit pas moralement.
* Il y a méprise quant au regard d’autrui et à sa valeur
→Le regard de l’autre ne nous veut pas nécessairement du mal. A cet égard Epictète souligne « Ce ne sont pas tant les choses, les événements eux-mêmes qui troublent, empoissonnent l’homme a son insu, que la représentation qu’il peut bien en avoir ».
* Ce n’est pas dans les choses elles-mêmes que réside le mal, mais, bien au contraire, dans nos propres jugements
→ C’est nous qui nous imaginons nous-mêmes qu’il peut nous être nuisible, nocif, nous inventant du coup de fausses craintes. Ainsi dans cette perspective, nos craintes ne sont pas fondées et s’avèrent purement subjectives. Le regard d’autrui ne devrait donc pas nous effrayer outre mesure.
Il faut plutôt que de craindre le regard des autres, décider de l’affronter, ce qui revient à se battre pour la reconnaissance de sa propre conscience comprise comme individualité. Mais la relation à autrui est plus complexe puisqu’il me constitue, me réifie.
III)
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