La liberté d'expression par John Stuart Mill
Dissertation : La liberté d'expression par John Stuart Mill. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ebrahim.tannahi • 11 Juillet 2021 • Dissertation • 932 Mots (4 Pages) • 774 Vues
Nom et Prénom : Tannahi, Ebrahim
Groupe : 501
Dissertation sur John Stuart Mill (de la liberté)
Question : « Que penser de la liberté de la presse?
L’État doit-il contrôler ce que les médias disent? Devrait-il avoir un droit de regard moral sur l’information qui circule parmi la population à travers la lorgnette des journaux?
Et cette liberté de presse, qui nous est si chère, doit-elle être absolue?
Les journalistes ont-ils des devoirs, moraux et sociaux, dans la diffusion d’informations – fussent-elles sensibles?
Comment comprendre notre rapport social et le droit de savoir?
Et plus généralement, devrait-on être habilités à tout savoir ou tout connaître?
Y a-t-il des limites au droit d’informer? Et la liberté de la presse est-elle fondamentale dans une société libre et démocratique? »
Travail remis à :
M. Charles-Émile L’Italien Marcotte
Pour le cours :
340-MNA-TT Éthique et société contemporaine
Institut Teccart
19 juin 2021
John Stuart Mill, né le 20 mai 1806 et décédé le 8 mai 1873 à Avignon, est un philosophe britannique partisan de l’utilitarisme et penseur libéral. Il compose l’un des textes les plus importants écrits en philosophie politique De la liberté. Il juge que la liberté est une force fondamentale dans le développement social et le bien-être des individus. Elle doit rester un droit fondamentale pour l’homme, car toute personnes doit pouvoir penser comme elle le souhaite. Elle doit aussi pouvoir donner son avis concernant n’importe quels domaines politiques, philosophique, religieux, morale, etc… Il y a tout de même une ligne à ne pas franchir concernant certains propos.
Que penser de la liberté de la presse ?
John Stuart Mill part d’un concept de base, qui consiste qu'aucune presse ne peut avoir le contrôle de la sécurité contre un gouvernement tyrannique « Il est à espérer que le temps où il aurait fallu défendre la « liberté de presse, comme l'une des sécurités contre un gouvernement corrompu ou tyrannique est révolu… » (page 14). Chacun devrait pouvoir avoir une opinion sans crainte d’ingérence. L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme le droit à la liberté d’expression. Cette liberté doit être usé comme un privilège, car il est un droit dont nos précurseurs se sont battus pour l’obtenir. Aujourd’hui, certains pays n’ont pas les même droit de presse qu’en Amérique.
L’État doit-il contrôler ce que les médias disent? Devrait-il avoir un droit de regard moral sur l’information qui circule parmi la population à travers la lorgnette des journaux?
John Stuart Mill évoque que la liberté qui est malheureusement malmené n’est point sujet à la répression à l’encontre des politiciens par le gouvernement « il n'y a guère de risque qu'elle fasse office d'outil de répression contre la discussion politique, sinon dans un moment de panique passagère où la crainte fait perdre la tête aux ministres et aux juges. Et généralement, il n'est pas à craindre dans un pays constitutionnel que le gouvernement, qu'il soit ou non entièrement responsable envers le peuple, cherche souvent à contrôler l'expression de l'opinion, excepté lorsque, en agissant ainsi […] » (page 16). Même sous un régime politique démocrate, l’état peut être injuste en filtrant les opinions à leurs sujets. Mais à mon avis, le point de vue est équitable pour les états démocrates qui sont plus intègre contrairement au pouvoir autoritaires qui impose le silence. Il est tout de même primordial que l’état n’ai pas le contrôle absolue des médias. Il est clair qu’elle ne doit, par exemple, laisser passer des propos racistes, antisémites, haineux, etc. La loi doit être respecté par l’état et les citoyens. Elle ne doit pas être respecté que lorsqu’elle nous convient de façon hypocrite.
...