La Liberté, un compromis entre Indépendance et Déterminisme
Cours : La Liberté, un compromis entre Indépendance et Déterminisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Machachou20 • 4 Janvier 2020 • Cours • 5 081 Mots (21 Pages) • 597 Vues
La Liberté, un compromis entre Indépendance et Déterminisme
AZ
Vocabulaire Pque à travailler : (Indépendance) ; déterminisme : ce principe de connaissance ; le libre-arbitre ou « la liberté d’indifférence » (Selon Descartes) ; anarchie ; le fatalisme : conception particulière.
Réviser les notions : l’ OC ; contingence =pas nécessité
Relever et ficher au fur et à mesure de ce cours, les DC telles que contraintes =pas obligation
Mise en garde : Ce cours présentera de la liberté une approche volontairement et inévitablement incomplète en raison de la complexité de cette notion.
Ici, nous aborderons cette notion par un problème Pque unique et précis :
Il va s’agir de parvenir à définir rigoureusement et positivement la liberté humaine et cela dans un monde concret, dans une réalité physique, biologique et sociale objective.
Par conséquent, seront exclus de ce cours deux autres champs de la liberté :
- Le champ politique soit, le statut du citoyen au sein de l’État : voir le Contrat Social de Rousseau
- Le champ métaphysique de cette liberté rapportée à la nature humaine : voir Sartre, l’explication de texte + cours sur le désir (2C)
Introduction: L’ opinion commune définit assez volontiers la liberté comme « absence de contraintes, absence d’obstacles extérieurs » soit au mouvement d’un corps, soit à ce que poursuit ma volonté. Cette approche commune n’est pas satisfaisante puisqu’elle revient à dire qu’est libre celui ou celle qui n’est pas contraint autrement dit, elle propose seulement une définition négative de la liberté là où on exigerait d’être instruit positivement sur ce qu’est la liberté ! (Cette opinion dit ce que la liberté n’est pas là où nous voulons savoir ce qu’elle est tout comme si nous dirions à la question « qu’est ce qu’un cercle ? » : un cercle n’est pas un carré.
Plus fondamentalement, cette opinion ou cette définition de la liberté est fausse. Il y a 2 arguments : S’il n’y avait aucune contrainte, serions-nous plus libres pour autant ?
L’absence de limites, c’est-à-dire, cadre objectif (lois physiques, biologiques,sociales…) dirigeant la conduite humaine conduirait l’homme à faire n’importe quoi.
- -La liberté sera donc à penser (contrairement à ce que nous disions) avec/par l’Ece de limites, de contraintes dont nous auront à préciser la nature. Cette définition de la liberté comme absence d’obstacles extérieurs est contradictoire car elle mène à la destruction de la liberté
- L’anarchisme consiste à contester toute forme de pouvoir, politique ou religieux qui déciderait à la place de l’individu. Max Stirner, Bakounine. Anarchisme =pas nihilisme
-La liberté comme absence d’obstacle extérieur à mon vouloir et à mon pouvoir est précisément la définition de l’indépendance. Démontrons que l’indépendance n’est pas la liberté et qu’appliquée à l’homme cette liberté se détruirait elle-même. Démonstration ou exemple d’argumentation d’une thèse : Toute autorité, toute loi, l’Ece même d’autrui serait perçut comme des contraintes ( des obstacles extérieurs). Dans une telle optique, les forces de chacun se contrediraient nécessairement entreraient en conflit les unes avec les autres selon « la loi naturelle du plus fort ». (Calliclès, Gorgias)L’aboutissement de cet état de faits, ce n’est pas la liberté mais la dépendance des plus faibles par rapport aux plus forts ; des rapports sociaux injustes et instables.
- A quoi conduit la loi du plus fort ?
- Cette opinion confond l’indépendance avec la liberté véritable (à propos de laquelle nous ne savons rien encore) Hormis l’idée que l’indépendance est impossible pour l’homme, l’indépendance dissimule un désir de puissance illimité qu’il ne faudra jamais confondre avec la liberté
Le problème Pque consistera à définir rigoureusement et positivement, la notion de liberté humaine et cela à l’intérieur d’un monde non entièrement livré au chaos et non entièrement non plus soumis à une nécessité absolue.
Esquisse de plan: La première partie s’attachera à produire la définition théorique du concept de liberté pour ensuite réfléchir à l’effectuation concrète de ce type de liberté à même de réel. Nous comprendrons alors la définition de la liberté humaine par un total réajustement théorique puisqu’il s’agira de concilier ce qui en apparence est inconciliable, à savoir la liberté et l’Ece nécessaire de la loi (ou de la liberté et de la nécessité).
I- Liberté et nécessité
Objectif de démonstration : Parvenir à donner les conditions qui rendent possible la liberté afin de déduire une définition théorique de la liberté.
a) Vocabulaire : Exercice n°1
Q1 : Dans la langue courante, le mot devoir recouvre 3 sens/acceptions qu’il faut savoir distinguer :
- a et f : Devoir désigne en premier lieu la nécessité soit ce qui ne peut pas ne pas ne pas être ou être autrement que ce qu’il est en vertu de sa nature propre.
Exemple : Je ne peux pas de pas mourir un jour par nécessité de mon essence biologique de vivant.
La nécessité renvoie au principe logique de notre contradiction ou au discours rationnel qui, considérant l’essence d’un être en pose les attributs nécessaires. Ainsi, l’essence divine inclus nécessairement une Ece permanente (que Dieu le veuille ou pas).
Q2 : La nécessité exprime l’impassibilité de tout choix, de toute alternative et en cela elle semble exclure la liberté
- b et d : Exprime la contrainte ; elle traduit toujours une force ou un ordre imposé de façon contingente de l’extérieur. La contrainte c’est le fait d’une volonté extérieure ( le règlement intérieur du lycée) qui fait violence à quelqu’un, s’affirme à travers lui voir, se réalise à travers lui. En ce sens, la contrainte (simple expression de la force imposant la soumission) apparaît comme une limitation de la liberté car face à la contrainte, je peux choisir la résistance à la soumission même si c’est au péril de ma vie. Il nous est toujours possible devant la contrainte de choisir la mort plutôt que l’obéissance forcée (les résistants) bref, d’affirmer notre liberté et cela malgré la contrainte.
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