La Liberté philo
Dissertation : La Liberté philo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Avril 2013 • Dissertation • 1 139 Mots (5 Pages) • 2 046 Vues
LA LIBERTÉ.
Clarification des termes:
_ La liberté est l'état d'un être qui se détermine lui-même, par opposition à ce qui est soumis, contraint.
_ La faculté à laquelle on attribue la capacité à la liberté est en général la volonté. Il y a en gros trois façons de concevoir cette volonté: - .
1-- Elle est parmi nos désirs celui qui l'a emporté sur les autres, et donc la conséquence d'un rapport de force entre les désirs, cette lutte ayant lieu en deçà du seuil de conscience (Quand je dis, « j'ai décidé » ", ce n'est qu'une impression: ma conscience s'est simplement identifiée au désir le plus fort: pas de différence de nature entre le désir et la volonté).
2-- Elle est en nous une tendance déterminée par la raison: je délibère et je choisis le meilleur. Elle s'oppose donc au désir qui relève en nous de l'instinctif, et qu'elle doit contrôler.
3-- Elle n'est déterminée ni par nos désirs, ni par notre raison: cause d'elle-même, elle est absolue. La question est de savoir si elle existe bien sur, et dans quel rapport avec la morale elle nous place.
1 Liberté et déterminisme.
a- Elle existe (Descartes, Sartre):
Je peux décider n'importe quoi, sans être contraint par quoi que ce soit. (Implique responsabilité morale). Réfutation: la liberté n'est que l'ignorance des causes. Je me crois à l'origine de ma décision, mais j'ignore simplement ce qui m'a poussé à agir.
b- Elle n'existe pas (Spinoza).
Le déterminisme (enchaînement nécessaire de causes et d'effets) règne pour l'homme comme partout dans la nature. (Implique vanité de la responsabilité). Réfutation: Comment prendre conscience d'un déterminisme si l'on est emprisonné dedans? Par ailleurs la prise de conscience d'un déterminisme est synonyme de son dépassement.
Il y a là une antinomie (présence de deux thèses contraires que la raison ne peut pas départager).
Il La conception kantienne:
a- la solution:
Sur le plan du phénomène (réalité telle qu'elle apparaît dans le cadre de mon entendement et de mon intuition), le déterminisme a raison: je ne peux rencontrer que du déterminisme, puisque connaître, c'est trouver les causes. Si la liberté existe, elle ne peut donc m'apparaître.
Sur le plan du noumène (la chose en soi, qui existe puisqu'il faut bien qu'il y ait une réalité derrière le phénomène), il est légitime de penser la liberté: contrairement à l'animal, l'homme éprouve la notion de devoir dans la morale. Or le devoir n'a de sens que pour un être libre, qui peut ne pas le faire. Mais évident, je ne pourrais jamais la voir ni la connaître.
b· La morale kantienne:
L'être humain sera dit libre quand il sera autonome (hétéronome): obéir à soi-même et pas à autre chose. Qu'est ce que l'humain? C'est la raison qui le différencie de l'animal: il est donc libre quand il résiste à son intérêt égoïste, à ses instincts. Or cela ne se peut qu'à travers l'impératif catégorique (" agis de telle façon que la maxime de ton action puisse être érigée en loi universelle de la nature "). Il est bien absolu (non relatif aux circonstances): comme je ne peux agir sans me déterminer, j'ai en fait le choix entre l'intérêt et mon devoir moral. Mais je ne suis vraiment autonome que lorsque je suis moral.
c- Problèmes:
_ En fait, il n'est pas possible de savoir si l'on est moral: tout ce que l'on peut
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