La Liberté Des Uns S'arrête là où Commence Celle Des Autres
Compte Rendu : La Liberté Des Uns S'arrête là où Commence Celle Des Autres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Snoopy98 • 20 Mai 2014 • 967 Mots (4 Pages) • 4 285 Vues
Proposition de plan
I - La coexistence des libertés repose sur le principe de la tolérance.
A) La conception des lumières et la Révolution française
1. "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui." (Déclaration des droits de l'homme de 1789). Soucis de ramener au strict minimum les entraves mises à la liberté : la liberté doit-être la règle, l'interdit : l'exception.
2. Seule la liberté doit arrêter la liberté. Ce n'est qu'au nom de la liberté qu'il est admissible - et nécessaire - de poser des limites à la liberté.
-> exemple 1: droits des fumeurs/droit des non-fumeurs)
-> exemple 2: Droit à la liberté d'expression/droit à ne pas être publiquement calomnié
3. Limitation mutuelle des libertés, tolérance réciproque.
B) Les présupposés de cette conception.
1. Une conception pessimiste : les libertés sont potentiellement liberticides. Trop de liberté nuit à la liberté. Il est possible d'être trop libre, d'abuser de sa liberté.
-> Ce ne sont pas seulement la tyrannie ou l'oppression qui constituent des menaces à la liberté. La menace peut résider dans la liberté elle-même, dans un certain usage fait de la liberté.
2. Il existe donc un mauvais usage de la liberté, qu'il convient de contenir par la loi. La liberté n'est pas un but en soi, ni une valeur suprême.
C) Les conséquences menaçant cette conception de la liberté.
1. Si la liberté menace celle des autres, on tombe dans un rapport de force.
-> Chacun (individu ou groupe social, groupe de pression) tentera de pousser son avantage si le rapport de force lui est favorable.
-> Ma liberté sera donc d'autant plus menacée et limitée que l'autre parviendra à faire prévaloir la sienne.
2. La liberté risque alors d'être réduite à un état de fait (expression d'un certain rapport de forces), elle n'est plus à auquel chacun a droit.
II - Seule la loi, universelle et la même pour tous, permet d'arbitrer entre les libertés individuelles (Kant)
A) L'opposition entre droit et privilège
1. La revendication de privilèges : réclamer des droits pour un individu ou un groupe au détriment de la liberté des autres.
2. Un droit est le contraire d'un privilège : il suppose l'égalité de tous devant la loi, il vise l'universel et non le particulier (Kant)
-> exemple : le suffrage universel par opposition au suffrage censitaire.
B) La loi comme garant de l'universel
1. Le but de toutes loi véritable est de rendre possible la coexistence des libertés individuelles conformément à une loi universelle.
2. Ce n'est qu'à cette condition que l'arrêt d'une liberté devant une autre ne décrit plus un état de fait ( la liberté s'arrêtant parce qu'elle rencontre un obstacle) mais devient ce que prescrit le droit : toute liberté doit s'arrêter là où elle commencerait à empiéter sur la liberté de l'autre.
C) La loi comme fondement de la liberté
1. La loi garantit à chaque citoyen le respect de ses libertés fondamentales.
Le rôle de la loi n'est pas seulement de réguler l'usage des libertés mais aussi de les établir.
III - La dimension collective de la liberté
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