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L'éducation morale, Emile Durkheim, 1903.

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Par   •  11 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  580 Mots (3 Pages)  •  7 189 Vues

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Philosophie: explication de texte.

L'éducation morale, Emile Durkheim, 1903.

Le texte étudié est un extrait de L'éducation morale, écrit par Emile Durkheim, sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne, en 1903. Dans cet extrait, Durkheim présente sa conception stoïcienne de la liberté; il présente alors l'homme libre comme quelqu'un qui a une entière maîtrise de soi et non pas comme quelqu'un à qui l'on ne met pas d'interdit.

Dans un premier temps, l'auteur fait appel à notre imagination en nous demandant d'imaginer quelqu'un de totalement libre, qui n'a pas d'interdit: "représentez-vous un être affranchi de toute limitation extérieur". Le fait de nous demander d'imaginer peut vouloir dire que cette personne n’éxiste pas, sinon pourquoi ne pas donner un nom ? Il prend alors l'image d'un despote et précise qu'on ne pourrait rien refuser à cette personne : "les désirs d'un tel être sont irrésistibles". Il se demande donc si cet être est "tout-puissant", et conteste directement cette question en remarquant que même cette personne d'apparence inébranlable, ne l'est pas forcément puisqu'elle est sujet à des désirs et qu'elle ne peut leurs résister. Il va plus loin en disant que ses désirs sont maîtres de ce despote, et qu'il les subit donc. Plus tard, il nous fait remarquer que moins nous mettons de limites à nos désirs, plus ils deviennent maîtres de nos vies et peuvent même se montrer "tyranniques". C'est un portrait des désirs qui peut nous ramener à la religion puisque dans certaine religions, comme le christianisme par exemple, céder à ses désirs serait quelque chose de mal, cela peut nous ramener à l'épisode du fruit défendu. Il prend alors l'image d'un spectacle où les désires se mélangeraient ce qui entrainerait alors la folie chez ce soit disant despote. Il va même jusqu'à dire qu'enfaite, sa prétendue puissance serait finalement une impuissance.

Il pense donc que les hommes sont des êtres faibles qui sont dominés par leurs désirs.

Enfin, il compare le despote à un enfant, il justifie cette comparaison en disant qu'ils ont tout les deux la même faiblesse: ils ne sont pas maître de eux-même. Il pose donc sa condition pour accéder à un "pouvoir vrai" et une "liberté digne de ce nom": il faut être maître de soi.

Il se demande alors donc si nous pouvons contenir nos désirs nous même grâce à un "force intérieur" et sans pression extérieur comme par exemple des lois, etc. Puis répond alors, que oui nous le pouvons à condition que l'on ai eu une sorte de déclic et que nous sentions la nécessité d'être maître de soi. Alors, après ce déclic nous pourrons apprendre la maîtrise de soi. Cela nous ramène aux exercices de médiations des stoïciens, qui pensaient que pour être heureux il fallait être maître de soi et ne pas céder à

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