L'accomplissement De La Raison Critique: Kant
Analyse sectorielle : L'accomplissement De La Raison Critique: Kant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar agindrat • 28 Août 2014 • Analyse sectorielle • 1 093 Mots (5 Pages) • 801 Vues
L’accomplissement de la raison critique: Kant
Un penseur universel:
K né à Könisgberg en Prusse en 1724, il ne quittera peu cette ville. Il reçu une éducation fondée en particulier sur le piétisme, austère mouvement religieux s’attachant à la piété personnelle. Il commence à enseigner à l’université de Könisgberg en 1755. En 1770 il devient professeur titulaire.
K s’investi dans une mission fondamentale dans le domaine de la connaissance: il s’y consacre entièrement et vit une existence sédentaire, entièrement réglée. Un régime très strict permet de faire face à sa santé fragile et la journée est marquée par des rythmes réguliers comme une promenade à heure fixe quel que soit le temps ou la saison, que seuls deux éléments vinrent perturber: la publication du Contrat social de Rousseau et la victoire française de Valmy.
Il meurt en 1804 en disant « C’est bien. »
Le programme kantien:
K veut sauver la science, surtout la physique (ébranlée par le scepticisme de Hume), la métaphysique (ébranlée par les contradictions des différents systèmes philosophiques) et surtout la liberté= la condition de possibilité de la moralité (menacée par un déterminisme s’appliquant à tout le champ de la réalité)
K constate qu’aucun philosophe n’a jamais délimités les pouvoirs et les limites de la raison, il est donc conduit à soulever 4 questions:
Que puis-je savoir? -> la métaphysique
Que dois-je faire? -> la morale
Que m’est-il permis d’espérer? -> la religion
Qu’est-ce que l’homme? -> l’anthropologie
Mais on pourrait tout ramener à l’anthropologie car les 3 premières questions se rapportent à la dernière.
Que peut la raison? :
Hume soutient que le principe de causalité (qui prouve toute science) n’est qu’un concept subjectif, il met en question les insuffisances du rationalisme dogmatique (-> on ne peut connaitre des notions métaphysiques absolues)
-> K veut alors asseoir science et métaphysique sur des certitudes = en défendant la raison
=> il va donc s’interroger sur les pouvoirs de la raison, sur ses possibilités, son usage légitime, son étendue et ses limites. Pour K, toute pensée qui ne vient pas de l’expérience s’explique par la raison pure, il faut alors définir les règles et limites de la raison spéculative et raison pratique (-> considérée comme principe de nos actions) afin de définir la raison pure
-> K est un rationaliste
La révolution copernicienne :
La métaphysiques suscite en permanence controverses et discussions, elle ne peut être acceptée dans la sphère de l’objectivité car elle est entourée d’un cortège de questions incessants sans réponse définitive.
La révolution copernicienne que K énonça dans son ouvrage « Critique de la raison pure », il admet que la raison ne peut comprendre que ce qu’elle conçoit elle-même, elle oblige la nature à répondre à ses questions, elle prend elle-même les devants avec les principes qui détermineront ses jugements. Raison ne voit que ce qu’elle peut comprendre?
=> les objets ne sont donc la source d’aucun savoir et la connaissance dépend du sujet
La raison offre alors 2 grilles qui permettent de structurer les données et d’imposer l’ordre de l’esprit aux choses
la première grille se compose des prismes universels, la sensibilité et l’espace. L’expérience est vécu à travers de ces deux formes a priori , expérience à partir de laquelle la connaissance se formera
la 2nd grille est
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