Indépendance et liberté dans les écrits de Marx- synthèse
Analyse sectorielle : Indépendance et liberté dans les écrits de Marx- synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Décembre 2013 • Analyse sectorielle • 397 Mots (2 Pages) • 784 Vues
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Paul Gosselin (1979)[1]
Karl MarxAfin de comprendre la façon dont Marx aborde l'histoire et la société il est nécessaire de définir le rôle joué par le concept de l'aliénation. Pour Marx l'homme est un être fondamentalement matériel, Marx rejette les idées religieuses courantes à son époque selon lesquelles l'homme est aussi un esprit et qu'il existe un Dieu. Cherchant justement à s'éloigner de ce courant, Marx définit l'homme par sa matérialité et ses besoins corporels. Il s'ensuit en toute logique que l'aliénation de l'homme est due au contexte matériel dans lequel il se trouve. Dans les Manuscrits de 1844, il renvoie à l'idée qu'il y a une essence humaine et que cette essence s'exprime dans la production (ou le travail) c'est-à-dire d'une expression de soi mais ceci nécessite un contexte où les rapports de l'homme, à l'acte de travail, au produit du travail, à lui-même et aux autres hommes sont non-aliénants. Pour Marx l'indépendance et la liberté résultent d'un acte d'autocréation; la dépendance, vivre aux dépens d'un autre n'est qu'aliénation. Ainsi, pour Marx l'aliénation résulte de l'écart qui existe dans les différentes sociétés entre la réalité sociale et l'essence de l'homme. Bien des problèmes résultent justement du fait que Marx n'a jamais défini de manière précise ce qu'il entendait par "l'essence de l'homme". Ainsi les divers auteurs marxistes se divisent entre eux sur la place à accorder aux écrits de jeunesse de Marx dans lesquelles cette idée a été élaborée et au fait que plus tard Marx ait rejeté certaines de ses pensées de jeunesse, mais lesquelles ?
Un problème qui reste irrésolu pour la plupart des théoriciens marxistes, est la question du vide qu'a laissé Marx autour de sa notion de ce qui constitue l'essence de l'homme (l'homme rendu parfait dans l'État socialiste). Première chose à remarquer, c'est que Marx était athée (certains disent même anti-Dieu). Une des possibilités, c'est que ce vide est intentionnel et que Marx s'est rendu compte que sa critique de la société capitaliste était insoutenable sur la base matérialiste et athée sur laquelle il se situait. Évidemment il rejetait l'idée d'une création de l'homme par Dieu et ainsi Marx était nécessairement évolutionniste[2]. Marx rejette a priori l'existence de Dieu et évidemment l'idée de la création, ainsi l'homme n'est pour lui qu'un produit de l'évolution du hasard.
Pour survivre dans ce contexte, Darwin l'a bien démontré, c'est le plus fort, le plus adapté qui seolon@hotmail.fednieappolon@hotmail.comcom
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