Dépend-il De Nous D'être Heureux ?
Compte Rendu : Dépend-il De Nous D'être Heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emeline2303 • 7 Décembre 2014 • 797 Mots (4 Pages) • 1 046 Vues
Dépend-il de nous d'être heureux ?
Introduction :
Au premier abord, nous sommes tentés de penser que le bonheur est un état de plénitude, de satisfaction totale parce que pour être heureux, l'homme cherche à satisfaire ses besoins.
Pourtant cela nous pose problème parce que le bonheur est ce que nous désirons le plus mais il semble aléatoire, il ne dépendrait pas entièrement de nous.
Faut-il dire que le bonheur est un accomplissement de tous nos désirs ou bien faut-il dire que le bonheur ne dépend pas de nous ?
La question est de savoir si le bonheur dépend de nous ou s'il est lié au hasard.
Développement :
Thèse 1 :
Dans cette première partie, nous verrons qu'il n'est pas en notre pouvoir d'être heureux.
Le mot bonheur, selon son étymologie, signifie un moment favorable. Le bonheur est ici compris comme une chance, une bonne fortune, liées au hasard.
Le stoïcisme signifie rester impassible,imperturbable, détaché, indifférent à l'égard des choses extérieures. Selon Épicure, le stoïcisme propose un vie selon la nature mais la nature ne doit pas être comprise comme sensation, elle doit être comprise comme raison car l'organisation du monde est rationnelle.
Selon Épictète, la première règle est de distinguer les choses qui dépendent de nous comme nos opinions, nos désirs, nos jugements. Cela signifie que notre faculté de juger dépend de nous et que nous sommes libre. Et les choses qui ne dépendent pas de nous comme le destin, les circonstances extérieures, la mort. Cela signifie que l'homme n'a pas le pouvoir de faire que les choses arrivent comme il voudrait qu'elles arrivent, il n'est donc pas libre.
Il n'est donc pas en notre pouvoir d'être heureux car il y a certaines choses que nous ne pouvons pas contrôler mais il est facile à atteindre.
Thèse 2 :
Dans cette deuxième partie, nous verrons que le bonheur est facile à atteindre.
La nature nous a donné la sensation de plaisir et de déplaisir comme mesure du bonheur. La recherche du plaisir est naturelle et innée comme par exemple un nouveau né qui est attiré par le goût sucré du lait maternel et refuse les goûts amers et acides. Pour Épicure, le plaisir est un juste milieu entre l'excès et le défaut, le trop et le pas assez qui est nécessairement modéré. Par exemple, lorsque nous avons soif ou faim, ce sont des plaisirs liés au manque. Nous les comblons progressivement par l'acte de manger ou de boire mais l'excès se transformerait en déplaisir puisque le plaisir ne peut être prolongé indéfiniment.
Selon Épicure, parmi tous nos désirs, il faut distinguer ceux qui sont naturels et ceux qui ne le sont pas. Le sage épicurien est celui qui recherche les seuls plaisirs naturels et qui les satisfaits avec modération. Ce sage fuit tous les désirs non-naturels puisqu'ils sont source d'angoisse, d'inquiétude et de mal-être. Épicure nous conseille de désirer peu et de distinguer ce qui est naturel
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