Dépend-il De Nous D'être Heureux ?
Dissertations Gratuits : Dépend-il De Nous D'être Heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Polaiine • 25 Janvier 2012 • 930 Mots (4 Pages) • 1 835 Vues
Introduction :
Dépend-t-il de nous d’être heureux ? Nous devons pour répondre à cette question essentielle nous interroger sur les conditions de notre bonheur et sur les conditions de possibilité d’être heureux. De quels facteurs notre bonheur dépend-il ? Il y a des facteurs extérieurs face auxquels nous sommes dans une totale impuissance ? Mais quels sont l’autre facteur, n’a-t-on pas les moyens d’assumer notre bonheur en fonction de nos choix et de nos actes, l’homme se fait-il lui-même, sommes-nous la somme de nos actes ainsi que le dirait Jean Paul Sartre ? Les moyens dont nous disposons sont-ils limités ? Nous devons bien admettre que le concept de bonheur, concept fondamental en philosophie est corrélatif de la liberté et du désir. Dans le but de cerner la problématique du bonheur et de répondre à notre question première, nous verrons dans un premier temps, les conditions de possibilité du bonheur en ne prenant en compte que les conditions objectives extérieures, dans un second temps, nous montrerons que le seul véritable obstacle au bonheur est l’homme lui-même. Mais le cherche-t-il vraiment ? Met-il tout en œuvre pour y parvenir, est-ce là la quête essentielle de notre vie ?
Développement :
I – Les conditions de possibilité du bonheur : les conditions extérieures
Dans le but d’illustrer cette idée, nous devons tout d’abord poser le bonheur comme un concept particulier, à savoir comme le fait d’attendre quelque chose que l’on n’a pas encore, de voir ses désirs et attentes à satisfaire. Nous devons donc dans cette optique-là, nous tourner vers le monde dans l’espoir qu’il s’accorde avec nos désirs les plus nombreux, mais de quoi dépend cet accord ? Un accord, une osmose totale voire parfaite avec le monde sont-ils envisageables ? Il nous faut bien admettre qu’un tel accord dépendrait de conditions objectives extérieures, du facteur chance qui varie d’un individu à un autre, mais le facteur primordial à notre étude serait plutôt notre propre nature. Certes il va de soi que tous les hommes tendent naturellement au bonheur mais paradoxalement, ainsi que s’accordent à le dire les philosophes, notre nature est un obstacle au bonheur, l’homme est en effet un être plein de contradiction comme le confirme la philosophie pascalienne.
Les hommes se trompent quant à la vraie finalité du bonheur et estiment le plus souvent que les biens matériels, la reconnaissance sociale et la bonne santé peuvent suffire mais cela dépend encore davantage de facteurs extérieurs. Enfin le bonheur peut aussi dépendre de celui des autres qui peuvent être également un des obstacles à notre propre bonheur. Nous ne sommes pas indifférents au bien être d’autrui et en particulier aux êtres qui nous sont proches, l’homme est un être social, de relation et le plus souvent notre idéal de bonheur englobe celui de nos enfants, parents et amis.
Transition :
Mais ces facteurs extérieurs suffisent-ils à justifier l’échec du bonheur ? L’homme n’est-il pas responsable de lui-même ?
II – L’homme est seul maître de sa vie et de son bonheur
Ainsi les obstacles ne seraient pas qu’extérieurs mais dépendraient bien plus
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