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Autrui Est-il Un Autre Soi-même?

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Par   •  2 Janvier 2015  •  1 433 Mots (6 Pages)  •  2 366 Vues

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AUTRUI EST-IL UN AUTRE SOI-MÊME ?

INTRODUCTION :

Autrui désigne l'autre, en tant qu'il est cependant mon semblable. Autrui est un alter ego, c'est-à-dire à la fois un autre moi, et un autre que moi. Mais autrui est aussi une personne digne de respect et capable du bien comme du mal. De plus il ne peut pas être employé comme un simple moyen.

Soi-même exprime le moi qui se caractérise par la conscience de soi, de son existence. C’est donc le sujet qui s’oppose à l’objet.

Autrui apparait-il comme une conscience venant de l’extérieure ?

La conscience de soi dépend-elle de la conscience d’autrui ? S’y oppose-elle ?

La conscience d’autrui est-elle toujours présente en nous ? Notre conscience détermine-elle la conscience d’autrui ?

Dans un premier temps nous verrons de quelle manière autrui peut-il être un autre soi-même, ainsi que la façon dont la conscience de soi dépend de la conscience d’autrui.

Par la suite, nous expliquerons en quels cas la conscience de soi et la conscience d’autrui peuvent s’opposer, donc les limites de ces consciences.

Et enfin, nous finirons par observer si notre conscience peut-être un facteur déterminant de la conscience d’autrui. (A REVOIR)

DEVELOPPEMENT :

I/- Aristote

A/- Autrui me fait prendre en compte ma propre existence

D’après Sartre « l’enfer, c’est les autres ». Il faut bien comprendre le sens de cette formule et surtout ne pas la prendre comme une invitation à la solitude. Elle signifie que l’autre est une médiation nécessaire entre moi et moi-même. Si cette médiation peut etre infernale, parce qu’elle est aliénante, elle est aussi une condition nécessaire à la construction même de soi.

Aristote a montré qu’autrui est un autre soi-même. Donc, la conscience de soi se réalise à travers la fréquentation d’autrui. On cherche alors le sentiment de la vie en commun pour sentir sa propre existence.

B/- Amitié positive et amitié négative

Aristote a également démontré qu’il y avait différentes catégories d’individus : par exemple les personnes pratiquant la même activité vont se ressemblé pour avoir le sentiment d’une vie en commun.

C’est alors qu’Aristote distingue deux types d’amitiés : celle entre les hommes de bien et celle entre les hommes méchants. C’est-à-dire que dans l’amitié entre hommes de bien on s’améliore alors qu’entre hommes de mal, on se rend pire.

Donc, autrui est bien un reflet de moi-même à travers lequel je peux m’améliorer ou m’empirer.

II/- Rousseau

A/- L’homme sauvage

Aux yeux de Rousseau, l'état de nature est comme un état de dispersion. L'homme est seul, il se passe entièrement du secours de ses semblables, l'homme n'est donc pas social par nature, il n'est pas naturellement porté à s'unir avec ses semblables, en tout cas, pas durablement. Mais si l'homme primitif est asocial, il n'est pas pour autant antisocial. Bref, l'homme primitif est tout simplement indépendant, les hommes n'ont presque pas de relations entre eux, l'inégalité entre les hommes est presque nulle.

Le Discours sur l'origine des inégalités, Rousseau envisage l'homme naturel sous trois aspects:

-L'aspect physique : l'homme naturel est un animal très bien organisé.

-L'aspect métaphysique: Rousseau s'interroge sur la différence essentielle entre l'homme et l'animal, ce n'est certainement pas l'intelligence, mais sa qualité d'agent libre et sa perfectibilité

-L'aspect moral: l'homme naturel a avant tout le souci de sa propre conservation, il connaît "l'amour de soi", autrement dit un égoïsme instinctif et innocent. Enfin, il connaît un sentiment qui est antérieur à la réflexion qui est une répugnance innée de voir souffrir ses semblables : la pitié.

TRANSITION ( ???) :

Après avoir prouvé que l'inégalité est a peine sensible dans l'état de nature et que son influence y est presque nulle, Rousseau se propose de montrer son origine et ses progrès dans le développement progressif de l'esprit.

B/- L’homme civilisé

Chez Rousseau, l'homme n'est pas par nature un animal social. Les premières communautés se forment lorsque la nature étant devenue moins généreuse, les hommes sont contraints à se regrouper pour s'entraider : "C'est la nature qui subitement est devenu inhospitalière : elle a poussé les hommes a s'unir

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