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Analyse De L'Esprit Des Lois, Livre XII, Montesquieu

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Par   •  3 Novembre 2014  •  602 Mots (3 Pages)  •  2 320 Vues

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De l’Esprit des Lois,

Livre XII, Montesquieu

L’auteur définit d’abord ce qu’il entend par liberté politique, et cherche le type de Gouvernement qui est à même de respecter cette liberté. Il explique bien que cette liberté politique doit être mise en relation avec le citoyen lui même.

La thèse de Montesquieu est qu’un homme « politiquement » libre est un homme vivant sous l’autorité de lois les plus vertueuses et justes possibles.

Selon lui, la liberté politique est formée

- par les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire, il utilise dans d’autres parties du livre l’exemple de l'Angleterre pour illustrer ce propos)

Ou

- sur la sûreté (sécurité) ou l’idée que le citoyen a de sa sécurité, car en son sens, un citoyen ne doit pas craindre un autre citoyen (fait garantit par le Gouvernement normalement).

La constitution est un texte fixant l’organisation et le fonctionnement d’un État. La valeur de la constitution dépend ainsi du régime en place (valeur supérieure à la loi elle-même, puisqu’un régime peut interpréter des lois à sa guise, elle est cependant évolutive).

C’est la disposition (fait pour un citoyen de disposer) de lois qui forme sa liberté, mais des « mœurs, manières et exemples reçus » peuvent faire naître et/ou favoriser cette liberté. Autrement dit, les lois peuvent évoluer, être perfectionnées grâce aux évènements qui se produisent ici et là (au sein de la nation ou dans d’autres) et qui donnent lieu à une régulation judiciaire.

La liberté philosophique, c’est l’exercice de sa propre volonté alors que la liberté politique, est la sûreté (sécurité) que possède un individu.

La sécurité du citoyen est mise en péril lors d’accusations publiques ou privées, ainsi lors d’une accusation, un individu peut avoir sa liberté politique remise en cause.

Pour que le citoyen soit effectivement libre (en sécurité), il faut que les lois réprimant les crimes (« loix criminelles ») soient bonnes (leur « bonté » soit leur justesse).

Ainsi, ces lois se perfectionnent au fil du temps : il nous le démontre par une énumération de fait, partant du temps d’Aristote où le parti de l’accusation pouvait être témoin, en passant par des lois promulguées, garantissant un droit de parole de l’accusé (Clotaire), pour en arriver à la thèse que quand la présomption d’innocence n’est pas le principe dominant, la liberté du citoyen n’existe pas (le citoyen désormais, avant toute accusation est présumé innocent).

L’expérience des autres pays dans le domaine des lois réprimant les crimes doit intéresser (au sens d’être essentiel) le « genre humain ». Autrement dit, c’est le devoir de l’Homme (d’un État) de s’inspirer des lois des autres pays afin de faire progresser sa propre législation, et de faire en sortes qu’elle soit la plus juste possible.

La liberté des citoyens d’un pays doit être fondée sur la pratique des connaissances acquises dans le domaine des lois réprimant le crime ; et un pays qui, grâce à ses lois sans cesse ainsi perfectionnées, serait capable

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